Une petite anecdote récente pour illustrer l’internet santé.
Un jeune patient m’a appelé totalement affolé car un prélèvement nasal réalisé dans le cadre de son travail est revenu positif à cette sympathique bestiole.
Il a fait quelques recherches sur Google, et il est tombé sur d’horribles histoires de microbes quasi immortels qui glacent le sang.
Bon, évidemment, je l’ai rassuré, et expliqué ce qu’étaient le portage sain, et une souche « sauvage », sensible à tout.
Ce qu’il avait, d’ailleurs.
« Parlez-en à votre médecin » n’est pas qu’un critère HON vide de sens.
Mais bon, ce n’est pas un message facile à faire passer, car il faudrait en parler à tous nos patients, et pas seulement aux quelques technophiles avérés.
Ma façon de faire, qui bien entendu ne se veut pas être un exemple est « Creusez, au besoin ça et là, rapportez moi ce que vous avez trouvé, et on en discute ». Je cite souvent Orphanet (les demandes concernent quand même souvent des pathologies peu fréquentes), mais je ne leur parle pas encore de HON.