Il me restait encore quelques revues paternelles à explorer, voilà qui est fait. Sauf surprise, cette note sera donc la dernière sur les vieilles publicités pharmaceutiques. Vous verrez quelques trucs rigolos et des pubs aux graphiques très années 70.
D’abord deux photos un peu plus personnelles:
Un exemplaire du « Lyon Médical » encore dans son emballage, il ne doit pas en rester beaucoup ;-). Je ne l’ai pas ouvert…
Une légende familiale court sur cet appartement du 155 cours Albert Thomas. Mon grand-père, qui était toujours dans les bons coups l’aurait (ainsi qu’un autre) acheté à vil prix à la famille Mérieux qui cherchait dans l’urgence à réunir la fabuleuse rançon demandée par le gang des lyonnais à la suite de l’enlèvement du petit Christophe Mérieux. Ces appartements ont été revendus depuis bien longtemps, ce qui est bien dommage, car leur valeur actuelle doit être stupéfiante…
En dessous, un article de la Revue du Prat’ ou mon père a fait ce que tout étudiant en médecine a toujours fait depuis des temps immémoriaux pour se rappeler de ses cours, souligner les phrases importantes avec plusieurs couleurs. A priori, il avait du mal avec les streptocoques…
Deux publicités pour deux anorexigènes amphétaminiques, bien identifiés par leur racine -orex (à la différence du benfluorex…).
Une pub un peu flippante pour un traitement censé aider le sevrage alcoolique.
Lilly aimait déjà énormément les leaders d’opinions.
Dites-le avec des fleurs… Pub originale.
J’aime bien celle-là, qui vante un antibiotique, la cephalexine. Peut-être un petit peu trop conceptuelle. Mais j’adore son dynamisme.
J’aime bien celle-là aussi, mais la composition de cette soupe d’antalgiques fait frémir: caféine, quinine, phénacétine, amydopirine!
Prix d’interprétation pour l’actrice. C’était avant ou après le suppo?
Jolie pub que j’ai malheureusement coupée.
Cinq pubs très années 70. Sortez vos pantalons à pattes d’eph’!
J’ai trouvé une autre publicité pour le sedo-rythmodan:
Comment calmer les palpitations de mémé? A l’époque, on ne lésinait pas: disopyramide (classe Ia) et un barbiturique!
Ces pubs ne passeraient pas de nos jours.
On dirait une pub Servier, et bien non, c’est Houdé!
Une triade pour le Sédalium. Celle du milieu est riche d’interprétations. La dame parle de son médecin et non de son amoureux. Je pense que l’ambiguïté est voulue. Pendant que Madame glande et stresse en fumant des gitanes sur son canapé, Monsieur travaille et fume. papy, lui, fait son infarctus devant une vitrine de sex-shop. Vision pas très glamour des années 70.
Une pub pour du Sintrom®. Rien de particulier? Regardez le schéma posologique avec la dose de charge!
Un confrère devant une colopathe. Peut-être n’a t-elle tout simplement pas supporté son transit baryté? Remarquez le costume rayé du médecin, et son cabinet cossu, qui évoque plus un intérieur bourgeois qu’un lieu de soins. Remarquez aussi le cendrier, juste à côté de la lampe.
Tellement moches qu’on croirait des couvertures de La revue Prescrire.
Du foie lyophilisé, ça vous dit? Regardez les indications: nous ne sommes pas loin de la médecine chamanique.
Enfin la dernière, tellement WTF (soignez-les, elles peuvent parfois encore servir…).