J’ai de nouveau feuilleté (précédentes notes ici et ici) les vieilles revues médicales de mon père qui dorment tranquillement dans le grenier familial. Les publicités présentées dans cette notes sont un peu plus récentes que les précédentes, entre 1980 et 1985 grosso modo. J’ai aussi mis quelques publicités de la fin des années 60. Vous pourrez constater que le style est différent.
Désolé pour les reflets et parfois le flou des photos. Cette fois, je n’ai pas eu le cliché très heureux.
Celle-là, tout à fait banale en apparence est ma préferée. Essayez de trouver pourquoi. La solution en fin de note.
J’aime bien celle-là pour l’analogie entre les entrelacs des collants et les entrelacs des varices que ce traitement était supposé faire disparaître.
Cette dame me fait peur. Brrrr. Si en plus elle n’a pas toute sa tête… Clairement une psychopathe en puissance.
Cette publicité est elle-aussi vaguement inquiétante. Ultrapénétrant? Un peu trop, non?
Un petit coup de Nozinan pour ne plus voir tous ces vilains oiseaux?
D’actualité. La phénylbutazone vient de faire un grand retour sous les projecteurs. maintenant, on la donne aux chevaux.
La dysménorrhée vue par un élève de David Hamilton.
Et bé, il a pas l’air vif, lui…
Bonne question!
Le médecin dans les années 70. Enorme bibliothèque qui n’était pas rapidement obsolète, costume-cravate, un homme d’un certain âge. Par contre, la tension, ça se prend couché(e)… On retrouve aussi dans cette publicité une évolution importante, une mention extensive du RCP. C’est moins sexy, mais plus informatif.
Et ça fait aussi repousser les cheveux?
Pardon pour la qualité terrible de celle-là. C’était au début des années 80 et la formation médicale continue moderne se faisait sur magnétoscope (que l’on pouvait louer 😉 )…
A l’époque, la première greffe cardiaque de Barnard faisait rêver tout le monde. Pourquoi ne pas apporter un peu de glamour dans le monde trivial des désinfectants cutanés?
Suffisant, nanti, probablement un médecin?
Pas une publicité, mais à l’époque, on trouvait des « jeux de maux » dans les revues médicales. Maintenant, on trouve de la publi-information pour le Procoralan®. En parlant de jeux de maux, connaissez-vous l’émouvante histoire de Araucaria?
Le Bepanthène marche presque pour tout!
Sacrée mycose…
J’aime bien cete publicité ajourée.
Il a bien de la chance!
Jolie rousse, jolies formes.
Je ne suis pas rhumato. C’est probablement pour cela que je n’ai pas regardé cette colonne lombo-sacrée de profil.
Pas une publicité, mais en 1969, l’homosexualité était considérée comme une perversion.
Pas de chapeau melon, mais des bottes de cuir.
Le Neuleptil donne des troubles de la vision des couleurs?
J’aime bien cette pub très fin des années 60.
Toute cette expérimentation animale pour un traitement qui a disparu corps et bien…
Un anti-hypertenseur de base, pour un médecin de base.
Encore un autre traitement de base…
Pas une publicité, mais à l’époque, on faisait encore des voyages ethnographiques de l’autre côté du rideau de fer.
J’adore le graphisme!
Cette couverture, c’est pour vous titiller avant la prochaine note 😉
Alors, vous avez la réponse pour la première publicité?
La terfénadine a été retirée en septembre 1998 pour son sur-risque de mort subite par torsade de pointes/allongement QT notamment en cas d’interaction médicamenteuse.
Le pilote traite sa rhinite, 354 morts 😉
Décidément je ne m’en lasse pas, merci de faire partager! Sinon si on regarde les vitrines des pharmacies en 2013 c’est pas mal non plus…
J’aime bien la note d’humour noir ;->