La médecine est une incroyable ouverture sur les gens, toutes les petites histoires que vous lisez ça et là en sont un excellent exemple.
Dans l’immense majorité des cas, ce sont les patients qui nous touchent, nous amusent, nous instruisent, bref nous surprennent.
Mais parfois ce sont les autres médecins.
J’ai rencontré récemment à l’hôpital une future collègue de travail, une superbe plante exotique élevée en serre, qui espère bien coloniser les étendues semi arides de notre CHU, même si pour cela il faut grignoter les quelques massifs laborieusement formés par les espèces locales, qu’elle regarde de toute la hauteur de sa tige.
On peut voir la chose de deux façon, comme pour tout, d’ailleurs.
D’un côté, si sa floraison est belle abondante et tenace, ça n’en sera que mieux pour le CHU et in fine pour les patients.
De l’autre, les espèces locales ne déméritent pas (loin de là) dans un environnement très hostile. Elles ne produisent certes pas beaucoup, ce qui au CHU est en théorie une faute, mais elles sont bien adaptées au terrain et elles n’ont certainement pas donné tout leur potentiel.
La belle plante est particulièrement exotique et ambitieuse, mais il me semble qu’elle va avoir beaucoup de mal à s’adapter au climat local qu’elle ignore totalement, ce qui ne serait pas tellement grave si elle n’était pas persuadée que sa présence allait influer sur le cours des saisons et des forces telluriques qui bien qu’elles s’annulent n’en sont pas moins puissantes.
Après avoir humé la belle plante, je suis allé caresser affectueusement les petits massifs et je me suis assis sur un petit banc de pierre pour observer comment va se dérouler l’automne.
mais quel poete !!! j’adore
chu ton univers impitoyable…! sur un air bien connu
à réevaluer après le saupoudrage habituel administro-confraternel de chlorate de soude
Et vi, tout le monde connait un JR, une Sue Helen, un Cliff Barnes et un Bobby…
beaucoup de JR surtout 😉
en tout cas je manque surtout de pamela dans mon entourage immèdiat…
Une bien belle parabole!
ce qui est frustrant désormais, c’est que vous, les vieux mecs vous voyez arriver plein de belles plantes, et nous les vieilles nanas, on voit plus un seul beau jeune docteur a l’horizon, vu le taux de réussite féminin en médecine
Et vi, je n’avais jamais pensé à cela!
Mais bon, pour l’instant, je n’ai jamais été tourneboulé pour l’une d’elle!