Syndrome MGEN

« Le syndrome MGEN est la certitude inébranlable qu’a un patient ou un membre de la famille d’un patient de pouvoir comprendre un phénomène médical souvent complexe, bien mieux que le médecin, sans aucune connaissance préalable physiologique et encore moins pharmacologique, sous prétexte qu’il représente une référence éducative pour sa classe. »

Les signes cliniques associent la diade suivante:

  • Adhérent à la MGEN
  • Flot ininterrompu de questions sans lien logique entre elles, ni progression de la pensée, entrecoupées d’affirmations péremptoires.

La physiopathologie n’en est pas encore totalement élucidée.

Les troubles ne seraient toutefois pas liés à l’adhésion à cette mutuelle particulière, qui est pourtant remarquablement constante, ni à l’achat de mobilier à la CAMIF, puisque si cette structure a disparu, le syndrome persiste.

Il semble que le sujet évacue son angoisse de n’être exceptionnellement plus le dépositaire unique de la connaissance au cours de la consultation.

Note pour la prochaine fois: caser un seul syndrome MGEN par journée de consultation, et à la fin d’une demi-journée (faire prévenir son épouse de garder le repas au chaud).

Précision: je vais rendre à César ce qui est à César, je ne m’attribue pas la paternité du nom de ce syndrome, ni de sa description puisque Trubli0n l’a brillamment évoqué dans cette note (que j’avais déjà beaucoup admirée à l’époque).

 

107 Replies to “Syndrome MGEN”

  1. Voilà un post qui va te permettre d’être aimé des adhérents de la mutuelle en question, qui sont assez chatouilleux sur ce que tu pointes comme comportement. Je me demande combien de commentaires peu amènes tu vas recevoir, sur ton égo surdimensionné de médecin tout puissant, qui se prend pour qui? Je me demande si tu auras un commentaire d’un adhérent de la Mgen qui racontera ses rencontres avec un adhérent du sou médical à propos de sa progéniture.
    Je commente en premier surtout pour n’en rater aucun 😉

    1. ça fait des années qu’il est connu dans le monde médical, tous corps de métiers confondus… On parle tous du syndrome MGEN et ça fait une trentaine d’année que je s
      uis dans le métier…

    2. Bravo ! Une pensée pour ces professionnels de santé, qui ont tous connu un syndrome MGEN . C’est une réalité et c’est très drôle ! Nous pourrons, au travers des réponses à cet article, admirer l’humour et l’autodérision…

    3. C’est effectivement l’hôpital se moquant de la charité… Les professions médicales, passant leur temps à définir puis expliquer ont bien souvent du mal à redescendre une fois la journée finie. Qui n’a jamais passé une soirée en face d’un médecin expert en tout (finance, politique, économie….)

      1. Ben il y a pire…passez une soirée en face d’un type qui n’a pas assez de caractères ( ou de burnes…) pour se barrer quand le connard d’en face le
        gonfle…médecin ou pas !!!

  2. ils sont gentils au fond mais redoutables dans la forme ce qui nous donne l’occasion d’ exprimer nos redoutables forces rhétoriques émoussées par le bla bla quotidien;un autre point favorable ce n’est pas internet qui les rend plus pénibles ils l’étaient avant!

    1. Redoutable dans la forme, c’est l’expression exacte.
      Quand j’ai fait rentrer la patiente dans la pièce, j’avais 30 minutes d’avance, quand je l’ai faite sortir, 50 de retard! Le patient d’après s’est endormi dans ma salle d’attente.

    1. Oullàààà, ce n’est plus de l’art, ça devient de la magie!
      Il faut deviner ce qu’il ne dit pas puisqu’il croit qu’on le sait déjà, ce qu’il sait et ne sait pas, pour ne pas donner l’impression qu’on le prend pour un ignare tout en lui donnant une information médicale complexe, et partir du principe qu’il s’automédique en dépit du bon sens scientifique!

      1. Mon épouse est fonctionnaire à la retraite et adhérente à la MGEN (cliente ? non, quel horrible mot !). Je crois qu’elle ne présente que la moitié des signes cliniques caractéristiques du syndrome car son flot adapté de questions ayant un lien logique entre elles, avec progression de la pensée vers la recherche du soin approprié, entrecoupées d’affirmations justifiées, ne correspond pas au second terme de la diade. Et quand le praticien lui demande « Oh ! vous êtes médecin ? », elle lui répond oui, car elle l’est.

        1. Quelle douce et jolie description! très juste je trouve, en fait j’ai beaucoup de points communs avec celle dont vous nous décrivez finement le comportement de patient « participatif »!
          Et j’imagine que c’est, pour elle aussi, un plaisir curieux de collecter les réactions sympathiques de nos confrères qui modifient un peu leur diagnostic/syndrôme MGEN.

  3. Est ce corrélé avec l’âge du patient?
    Est ce que les MGEN « anciens instits de village » sont atteints plus gravement que les MGEN IUFM?

  4. Pour le syndrome MGEN, je tiens quand même à préciser qu’une bonne proportion de profs ne nous cassent pas les c…. Evidemment, c’est plus marrant de parler des autres, qui sont malgré tout minoritaires!

    1. C’est toujours comme ça, la minorité « agissante » fait toujours bien plus parler et rire que la majorité silencieuse.
      Hier en rentrant, j’étais à point, après qu’elle m’eût chauffé les oreilles pendant plus d’une heure.
      Ce matin même j’ai eu un contre exemple flagrant.
      Une prof retraitée, qui a été charmante et drôle. Elle n’a pas compris quand j’ai éclaté de rire lorsqu’elle m’a dit qu’elle était à la MGEN!

    2. Merci Maxene !!!! Je suis enseignante et adhérente mgen. ça m’affole de lire tt ce ramassis de clichés 😦 J’imagine que certains patients qui savent tt sur tt et qui n’ont jamais appris à écouter doivent très pénibles. Mais de là à généraliser comme vous le faîtes… ça m’attriste.

      1. Des deux cotés de la barrière : Ayant eu une entreprise de plomberie chauffage, je peux confirmer que faire un chantier chez un enseignant peut être fortement casse c…..
        Ayant réussi le concours de prof en Lycée professionnel, j’hésite en consultation à dire ma fonction.
        Est ce que le corps médical as-vu des différences selon la matière enseignée ,

      2. Ben y a pas que les toubibs…j peux te citer beaucoup d’autres proffessions
        qui vous range à priori dans la catégorie  » psycho casse couilles »…
        Allez pas tous !!! mais qd même….le syndrome existe !!

  5. A la pharmacie, ce sont des clients charmants… En outre, la mutuelle est la plus pingre et de surcroît sourde à toute requête, il a des progrès à faire! (je le dis pour y avoir été)

  6. Un prof comme patient , c est comme on dit ici  » a piece of cake. », la profession redoutee c est LAWYER…et la pire ,la douce specalite de malpractice lawyer…

  7. Ah c’est si bon de voir que d’autres le pensent, surtout en des termes si drôles. J’ai hurlé au scandale à mon premier stage quand les chefs ont parlé des profs comme patients impossibles, trop caricatural à mon goût… et depuis mon expérience même petite m’a fait prendre conscience de la réalité du phénomène …on les repère si vite que ça en devient moins drôle. éduquer un prof de sciences et vie de la terre (SVT) à la gestion de son diabète est un pur bonheur…. le syndrome MGEN ou le meilleur moyen d’apprendre aux externes par le rabâchage

      1. he bien …. belle démonstration par le concret de ce qu’est le syndrome MGEN.
        Merci pour votre pertinente intervention !!!
        et vive science et vie junior !!

      1. Je viens de recevoir un message signalant l’intervention de QG sur ce site, à cette page. Je dois pas être le seul
        Je ne trouve pas trace de lui dans les messages précédents mais rire de temps en temps fait du bien à condition de rencontrer un comique, à la rigueur un naïf et non une personne atteinte de déficit cognitif plus que moyen. Les lecteurs jugeront.
        A l’adresse http://daudon.free.fr/page176.html La MGEN est informée de l’existence d’une grande avancée de la médecine ignorée des Français, publiée en Hollande mais pas à ma connaissance par BMJ, NEJM, Lancet.
        « 98% des préparations pharmaceutiques n’ont aucun effet curatif » Prescrire devra remettre ses chiffres à jour. On comprend que Leclerc soit prêt à vendre les médicaments,
        S’agit-il d’un canular peu subtil ? du courrier d’un convaincu ? Faut-il en rire, faut-il en pleurer ? personnellement je penche pour ce dernier choix..

  8. dans la typologie je trouverais les vieux instits plus sympathiques:ils ont gardé une certaine confiance dans la présentation magistrale que peut avoir un vieux médecin surtout si toute honte bue il joue démagogiquement de ses souvenirs d’apprentissage de l’écriture à la sergent major,le cas le plus redoutable une vieille prof un peu sénile accompagné par sa fille quadragénaire professeur de lycée littéraire,pour le fun les profs de médecine sont à la mgen qui est effectivement dans les contentieux pour moi tiers payants la plus obtuse et radine

  9. alors là je suis soufflé…Dire que je croyais qu’on était les seuls chez nous à parler du syndrome MGEN…Mais non, c’est général !
    Article tres bien écrit,j’ai adoré ta description « médicale » et clinique du syndrome…Tres tres bon !

    OUi ce n’est pas politiquement correct, oui il y a plein d’instits et de profs charmants aussi, oui on pourrait dire du mal des psys, des médecin… Mais bon, ca fait du bien de n’etre pas toujours neutre, empathique et stoïque comme notre profession l’exige…!

  10. personnellement Adhérent mgen vos délires me font bien rire.
    Pour votre information tous les adhérents Mgen ne sont pas forcément enseignants il y a des chercheurs, des musiciens, des professions administratives, des cuisiniers,
    des agents de services,
    par contre Pingre la Mgen ? elle redistribue 96% des cotisations qu’elle perçoit qui dit mieux ? (info Que choisir)

    1. Vous savez, nous aussi, et c’est pour cela qu’on aime bien délirer!
      😀
      On se moque, mais je vous rassure, personne n’est plus difficile à soigner qu’un confrère (et qu’un « malpractice lawyer » aux EUn ‘est-ce pas, Thérèse?)

    2. C’est le deuxième adhérent MGEN qui nous assure que l’on a tort, que l’on use de clichés et que bien évidement eux ils savent.
      Ce ne serait pas une confirmation de ce qui a été décrit précédemment ?
      Dans mon activité je suis souvent coincé : si je ne propose pas un tablier plombé car les doses d’irradiation sont souvent ridicules, on crie à l’irresponsable ( essayer de convaincre un prof de bio
      que 15microSV c’est négligeable )
      Si j’en propose un on me dit : mais pourquoi votre collègue ne m’en a pas proposé l’année dernière pour ma radio du pied ? .

    3. Merci quand même car il n’ya pas que des profs nous ouvriers mais au 1 er attentat on nous a prélevé 5 EUROS SUR LE REMBOURSEMENT D’une visite à 23 € sans explications en martinique ailleurs je ne sais pas

  11. Petit rajout au syndrome, financier cette fois… problématique du privé : le MGEN a une mutuelle de merde, et des garanties de bas étage… Il n’est donc remboursé d’aucun dépassement d’honoraire, et il est de plus conditionné par la mutuelle qui fait du prosélytisme anti-secteur 2. Par conséquent le sujet MGEN refuse d’autorité la moindre allusion à un dépassement d’honoraire médical, pratique qui lui parait scandaleuse, y compris quand il est agrégé avec un salaire confortable et des horaires hebdomadaires du nouveau d’une seule journée de travail d’un médecin. Ou bien comme le dit un des post enseignant, chercheur, etc…

    1. La MGEN, une mutuelle de merde… Outre le caractère ordurier du propos, je remarque que l’homo pedagogicus n’a donc pas le monopole de l’affirmation péremptoire. C’est en tout cas possible, je suis adhérent MGEN, tombé dedans en début de carrière, et je n’ai jamais cherché à comparer.
      Dépassements d’honoraires: oui, c’est scandaleux. Comment les justifiez-vous ? Comment admettre qu’un même médecin, pour le même acte, puisse passer d’un tarif conventionné en secteur public à un tarif libre en secteur privé ? N’oubliez pas; vous vivez, en fait, de la sécu et des mutuelles…
      Je passe sur l’allusion aux horaires hebdomadaires des agrégés… Nul

      1. les tarifs du secteur 1 poussent à faire de « l’abattage » ou à faire faillite. Les centres de soins du secteur 1 sont tous dans le rouge++ , ils ferment à la pelle, réduisent leurs spécialités ou basculent du côté obscur qu’est le low cost et ses dérivent (achats douteux en chine, ou ailleurs, des consultations de 5mn pas patient…) Pas besoin d’une agrégation pour voir les faits.

        1. non, et pas besoin non plus de 1500 euros pour redresser un nez cassé dans un accident du travail. C’est pourtant ce qu’a demandé un bricoleur aujourd’hui à ma collègue enseignante.

    2. Je vis et exerce en Nouvelle Calédonie, pays où tous ces adhérents sont indexés convenablement. Eh bien, c’est pareil mais en pire …. 🙂

  12. Redoutable ,l’enseignant….Il faut au moins DEUX CONTROLEURS DES IMPOTS pour lui expliquer ce qui ne va pas dans son dossier….Et encore, ils en bavent ..!! ils se relayent, l’un se repose pendant que l’autre s’escrime à expliquer…. ;=))
    Alors je me pose la question: est ce qu’ils sont « comme ça  » de par leur métier, ou bien,choisissent ils ce métier parce qu’ils sont « comme ça » …;=)))

    1. je vous adore: réussir à me faire éclater de rire devant mon écran à 23h avec une histoire de prof et de controleur des impôts… je dit que çà tient du génie!

  13. je suis prof et l’article m’a fait beaucoup rire car assez vrai. Par contre, je trouve ça dommage que les commentaires virent en règlement de compte entre pro-médecins, pros profs, les uns ont besoin des autres et vice-versa. Chacun peut aisément trouver des scandales sur les médecins (moi la première) et sur les profs (MOI la première aussi), mais dans ce cas, y a d’autres sites pour le faire !

    1. Ce que je trouve remarquable est que même si les médecins ne connaissent pas ce terme, les confrères voient immanquablement à quoi cela se réfère.
      J’ai une question, comment êtes-vous tombée sur cette note qui bien que relativement ancienne a attiré ces derniers jours un peu plus de 1000 visites?
      Pour les commentaires, je trouve ça un peu dommage, en effet…

  14. Les enseignantes sont également les pires patientes des sages-femmes. Il n’y a qu’elles pour demander « POURQUOI ça fait si mal » ! Alors NON madame, ce n’est pas ce soir que je me lancerai dans des explications de physiologie obstétricale mais oui, il va falloir accepter de laisser faire la nature sans la controler pendant quelques heures. Puis on peut être sûrs que nous resterons des heures dans sa chambre de suites de couches pour leur expliquer que les bébés ne rentrent pas dans des cases bien classées je mange – je dors.
    Exemple typique de ma propre belle soeur lorsque j’étais enceinte :  » Je te donnerai la liste de ce qu’il faut faire et ne pas faire avec les enfants  » ! Mais bien sûr…

  15. Je ris doucement quand je pense qu’une proportion non négligeable de médecins, dentistes, pharmaciens sont des enfants d’adhérents à la MGEN !

  16. Bizarre qu’on trouve bizarre qu’un patient essaie de comprendre ce qui lui arrive. Après tout ce n’est que de sa santé qu’il s’agit.
    Cela me fait penser aux professeurs qui se moquent des élèves qui posent des questions parce qu’ils n’ont pas compris du premier coup.
    Mais il est vrai que lorsque quelqu’un essaie de comprendre ce qu’on lui dit, on est obligé de faire des efforts pour se faire comprendre. Et faire des efforts… c’est difficile.

    1. je suis la première a expliquer en long en large et en travers, j’ai les supports pédagogiques adéquats (photos, cd-roms, modèles…) . Le syndrome dont nous parlons est le fait que, malgré des explications et éclaircissements nécessaires, puisque le patient n’est pas professionnel de santé, la pathologie de cet individu refuse la compréhension et l’oblige à continuer de poser des questions de plus en plus aberrantes et dont la compréhension des réponses nécessiterait plusieurs années d’études préalables. Cela ne concerne heureusement pas la majorité des MGEN, mais la proportion de cas y est bien supérieure aux autres groupes d’assurés. Je n’y croyais pas, mais au bout de 30 ans force est de constater que oui, je les détecte depuis dès la prise de rendez vous et ce avec un taux de réussite effrayant. Moi même petite file d’MGEN qui étaient tout à fait dans le portrait brossé, et malgré tout l’amour que leur porte, étaient de super emmerdeurs et savaient tout mieux que tout le monde sur tous les sujets. Alors oui il y a des sujets ou j’en connais plus que mes patients, normal et d’autres ou je préfère me taire si je ne suis pas la partie. Eux se croient de toutes les parties sans être vraiment d’aucune, leur niveau de culture générale plutôt supérieur à la moyenne ne leur donne la science infuse sur tout. Alors expliquer oui dans la mesure du raisonnable et si cela ne convient pas au patient, il est libre de changer de praticien.

  17. La violence de certains propos de professionnels de la santé me laisse perplexe, certains ont dû prendre de sacrées claques. Adhérent à la MGEN depuis plus d’un demi-siècle j’espère réussr à m’exprimer sans tomber dans ce travers.
    Pemier point : un enseignant va choisir avec soin son médecin référent en veillant à ce que le courant passe, ensuite tout ira bien. Le médecin qui coupe la parole au patient moins de 30 secondes après le début de la consultation (voir statistiques !) aura des problèmes. De même que celui qui suit le protocole sans aucune explication.
    Les situations conflictuelles avec un spécialiste peuvent être musclées lorsque ce dernier ne cherche qu’à remplir la grille affichée sur son ordinateur et ne supporte pas d’être interrogé.

    Je garde en mémoire la réflexion du patient d’une gériatre, relevée sur le blog Gérontoliberté : « Communiquer est important, on n’est pas des meubles ! »

  18. on peut egalement rencontrer des personnes qui, sous pretexte d avoir ete eleve en cp un jour, sont intimement persuadee d etre aussi competentes (voire plus!) que les professeurs. comment se nomme ce syndrome? vous remarquerez l absence de generalite ou jugement hatif…une non adherente mgen!

    1. Bonsoir,
      Ah là là quelle franche rigolade merci à toutes et tous pour vos interventions. Le principal problème d’une large proportion des adhérents à la MGEN est qu’ils ne sont jamais sortis de l’école…
      L’autre jour, une patiente me dit, je suis professeur de physique chimie, elle marque un temps d’arrêt, me regarde et me dit, mais je ne vote pas à gauche, je ne lis pas télérama et je n’écoute pas France Inter comme 80% de mes collègues, celle ci m’a fait rêver !
      Ce que je préfère c’est entendre les MGEN me dire qu’is sont exténués, qu’ils n’auraient pas pu tenir 2 jours de plus, heureusement que les vacances sont arrivées…
      On pourrait écrire un bouquin la dessus !

      1. Lol mon compagnon en fait partie. .. tous les jours il est exténué, il attend sa retraite depuis l’âge de 40 ans. Ce qui fait qu’il est vieux dans sa tête. Et aujourd’hui, à 50, la retraite est tout aussi loin, et sa fatigue demande des congés sans solde tous les ans…

  19. J’adore! Je veux bien avouer qu’on généralise un peu. Mais comment expliquer que dans 8 cas sur 10 on sait que le client a la MGEN avant même qu’il nous le dise… Et comment expliquer que dans le milieu bancaire/financier les adhérents de cette même mutuelle aient la même réputation? Certains « symptômes » sont quand même assez récurant pour être notés. Comme l’abonnement à UFC QUE CHOISIR ( qui sauve la France tous les mois avec une étude CHOC…) ou encore le fait de rouler en kangoo (non là j’avoue c’est carrément cliché!) et pour terminer la ptite sacoche en cuir ( oui là aussi j’avoue c’est cliché 🙂 )
    Tout ça pour dire qu’ils ont leurs ptits travers comme tout le monde mais que ca devient insupportable quand ils sont un peu trop exacerbés, comme souvent…
    Mais il faut bien reconnaitre que si tout le monde était comme ça on trouverais moins d’escrocs et de vendeurs de rêve à tous les coins de rue…

    1. Sans oublier, dans la panoplie, les Mephisto pour l’hiver et la demi saison, et les Birkenstock avec chaussettes pour l’été…
      Pour avoir évolué quelques années en immersion totale par alliance dans le milieu, en plus du contact professionnel récurrent, je peux affirmer que le mal leur vient de la considération que le monde entier n’est peuplé que d’enfants en bas âge, inaptes à contester et de niveau culturel forcément méprisable. J’ajoute que le fait de vivre en couple MGEN, sans qu’aucun des deux membres ne puisse apporter à l’autre la moindre notion de température du monde extérieur, est un facteur d’aggravation des symptômes pathologiques où l’on frise l’aliénation (notion de devenir totalement étranger au milieu de vie, je précise avant que l’un ne me vilipende d’importance..!)

  20. Dans sa lettre du 25.10.2014 le JIM commente le blog de Leyla – http://leya-mk.blogspot.fr/ – jeune masseur kinésithérapeute :

    « Cette confession… rappelle la dualité nécessaire à tous les métiers de la santé : l’importance d’une profonde empathie pour les patients alliée à une bonne maîtrise des gestes techniques et médicaux. Or, cette alliance est absolument nécessaire et Leyla fait ici le constat que le souci du respect des malades ne peut prendre le pas sur les compétences techniques, ne peut remplacer cette exigence essentielle ».

    Pour revenir sur le sujet de la discussion présente, l’empathie ne doit pas être à sens unique. Un patient pétri de certitudes (souvent MGEN, mais oui !) sera à côté de la plaque, demandeur mais pas coopératif. Autre travers : il aura lu dans Que choisir (bonjour Jéjé) la toute dernière découverte médicale et va la commenter. Les années de formation du médecin ne sont plus prises en compte…

  21. Fils d’une famille toute entiere atteinte par ce syndrome, je plussoie. Il existe effectivement. Il est d’ailleurs le dernier rempart à la fumisterie médicale, la paresse relationnelle, la defaite intellectuelle de professionnels grassouillets et embourgeoisés, empâtés dans des pratiques relevant plus de la boucherie industrielle que de la sage médecine de ville ou de campagne. Et combien de fois ou les bégaiements, les bredouillements de ces faux-sages révèlent des failles coupables. Le plus délicieusement flippant étant bien sur, la confrontation des avis de ses dits super-héros du quotidien n’arrivant pas à s’accorder sur une pathologie à l’apparence bénigne. Ingénieur de formation et adhérent à des mutuelles privées, je mise sur le consensus mou de cette profession et vais en consulter 4 pour chaque grippe. La vie est trop fragile pour croire aveuglement son médecin. Rassurez-vous toutes les professions libérales et/ou réglementées se partagent mon ire…

    1. /Jean-Sébastien: Le deuxième degré est subtil et passe parfois mal après une lecture rapide. J’ai du relire et re-relire pour comprendre que ce message était un clin d’œil (agrégation familiale du syndrome MGEN, « failles couplables des faux-sages », « 4 cs pour une grippe », tout y était pourtant pour qu’on comprenne qu’il s’agissait d’un trait d’esprit!).
      Merci en tous cas pour la finesse de votre humour!

      1. Bonjour,

        téléconseiller MGEN depuis 8 ans, j’avoue que les différents commentaires me font beaucoup sourire. Je m’excuse par avance de ma qualité rédactionnelle.

        Fort heureusement, les adhérents MGEN avec qui j’échange du lundi au vendredi ne sont pas tous concerné par le syndrome. Malgré un trait très marqué de la profession et un style particulier à écraser les gens de leurs connaissances et ayant la certitude que seuls leurs savoirs est le bon chemin de réflexion.

        Je souhaite avant tout faire part mon expérience ainsi que celle de mes collaborateurs.

        Je commence par la base c’est à dire le début d’un appel pour moi qui en dit long sur l’égaux de certains adhérents (je dis bien certains):

        « Bonjour (la plupart du temps ils ne disent même pas bonjour et ne manque pas de faire la morale quand au côté déshumanisé de devoir appeler un centre d’appels) Mr Dupond Professeurs des lycées etc ….. (Vous connaissez beaucoup de gens qui appellent en donnant d’entrée de jeux leurs cv). »

        Puis vient le moment de la question (enfin la question en règle général l’interlocuteur commence par faire les questions et réponse et à ce moment là mes collègues et moi même on sait déjà qu’on part dans une communication très longue).

        enfin, je prends la parole et donne une réponse qui parfois ne fait pas plaisir (dans ce cas il y a deux types de réaction: l’adhérent s’énerve et devient limite dans le respect de la personne qui est bout du téléphone. c’est tellement plus facile de se lâcher au téléphone. 2ème cas: L’adhérent demande une explication précise du déroulement de ma réponse accompagner d’un courrier afin d’obtenir du factuel et peux être un jour tenté un procès sur des écris juridique dont il n’a pas la maîtrise et connaissance mais bon on y va quand même).

        Bref, mais pourquoi vouloir toujours tous savoir en détail ? Dans mon cas je ne peux pas donner une formation SS et mutuelle à l’adhérent par téléphone avec un temps de communication que ma direction me demande de respecter.

        Vous me direz il y en a beaucoup des gens qui se comporte de cette façon. Quand je discute avec des confrères d’autres complémentaires santé ou compagnie d’assurances, ils en découlent qu’ils font tous pour avoir le moins possible de client de l’éducation.

        Pourtant le potentiel client est plutôt très bon.

        Je trouve dommage que certains prof ne prennent pas de recul au regard de certaines situations. Beaucoup de collaborateurs qui entre à la MGEN sont surpris du comportement des profs et dans l’incompréhension par rapport à leurs expériences précédentes.

        Je m’arrête là car il y a tellement de chose à dire sur le syndrome MGEN.

        Maladie orpheline dans les méandres de l’EN.

        Cordialement,

  22. J’ai été longtemps opticienne et je vous dit, il y a bien pire que l’adherent MGEN: c’est le myope MGEN ! Le crème de la crème en chiantitude!

    1. Adhérente MGEN je ne me retrouve pas dans ce syndrome mais je trouve cela très drôle ! Peut-être y ai-je reconnu certains collègues qui me font rire lorsqu’ils racontent leurs déboires (médicaux, téléphoniques …) avec des interlocuteurs incompétents (dixit ces chers collègues persuadés d’être des êtres suprêmes et d’avoir la science infuse)! Merci de ne pas nous mettre tous dans le même panier! Maintenant juste pour le plaisir : que dire des parents d’élèves se considérant comme supérieur à vous , petit prof, et qui essayent toutes les semaines de vous apprendre votre métier ? Peut-être existe-t-il une autre discussion où les enseignants se plaignent de ces parents insupportables et pédants qui ayant un haut niveau d’étude et de culture savent mieux que vous et posent un tas de questions parfois sans suite logique d’un point de vue pédagogique? Espérant que vous apprécierez le trait d’humour d’une petite adhérente MGEN bon dimanche à tous !

      1. Bonjour, merci pour votre commentaire.
        Je ne généralise bien sûr pas, on trouve des gens pénibles dans toutes les catégories socio-professionnelles, et je vois que vous en rencontrez aussi beaucoup! 😉

  23. Aux grands maux/ mots les grands remèdes:- Docteur, je suis très inquiet. Votre diagnostic n’est pas le même que celui de votre confrère.
    – Je sais. C’est toujours comme ça, mais l’autopsie prouvera que j’avais raison.

  24. Merci d’avoir mis un nom sur ce phénomène que je rencontre tous les jours dans mon travail !
    Effectivement, comment expliquer, si ce ne sont que des moqueries puériles, qu’un professionnel de santé puisse reconnaître un adhérent prof (je précise, car c’est une condition sine qua non pour développer le syndrome) juste en le regardant entrer dans le magasin ?
    Mauvaises langues, me direz-vous…
    Mais il n’y a pas de fumée sans feu. La preuve.
    En tout cas, le syndrome ne touche pas tous les enseignants et je suis ravie de constater que tous ne prennent pas la mouche (coucou à Pauline!).
    J’ajouterais pour finir que le commentaire de grenier m’a achevée ! Pas mal du tout !

  25. Les commentaires sont toujours aussi jubilatoires mais le plaisir est gâté par l’effort demandé pour aller à leur pêche quelque part dans l’ensemble des contributions. Je suggère qu’ils soient classés par ordre chronologique, du plus ancien au plus récent – on ne va pas compliquer la vie de J.M. Vailloud avec un classement inverse– en citant un passage clé du message qui a déclenché la réaction et son auteur.
    Allez, une autre suggestion, l’hébergeur du site doit pouvoir numéroter automatiquement les messages.
    Vlan, encore un adhérent MGEN, membre depuis plus de 60 ans, donc irrécupérable donneur de leçons…

  26. Tellement vrai. Dans la description sémiologique il manque la chemise en carton contenant les pochettes plastiques!

  27. Tellement vrai ! Je suis secrétaire médicale et on en arrive à faire des paris avec mon patron et on se trompe rarement… Ils ne vont pas comprendre mais pourtant c’est vrai.

  28. Article intéressant et sûrement vrai en grande partie. Je précise que je ne suis pas adhérente MGEN. IL est vrai que la clientèle MGEN est réputée pour être particulièrement complexe. Pourtant, il me semble que les médecins et autres praticiens de santé feraient bien de se former à la relation clients (patients) avant de les dénigrer. Faire le procès des clients c’est bien, mais beaucoup de praticiens de santé feraient bien de se remettre aussi en question. J’ai parfois l’impression que le vétérinaire de mon chien est plus humain que les médecins que je rencontre. Donc formez vous avant de critiquez vos patients. Cela limitera sans doute le nombre d’échanges désagréables, même s’il restera toujours des exceptions.

  29. Quel article d’une tristesse absolue…. Qui montre a peine toute cette amertume accumulée…. Mais enfin bon, c’est bien connu qu’on peut bosser dans « l’humain » et être pourtant a mille lieux d’en comprendre les enjeux…..
    (Et je n’adhère pas a la MGEN… ;). )

  30. A l’avenir j’éviterai de dire que je suis prof et encore moins de SVT quand j’irai consulter un médecin pour éviter tout regard condescendant …
    J’imagine que quelques uns d’entre vous ont rencontré lors de leurs cursus scolaires des profs de SVT suffisamment compétents pour vous donner le goût des sciences et d’envisager de faire médecine ou infirmiers ou une profession médicale.
    Je vous avouerai avoir été blessée par cette description mais vu que la majorité d’entre « vous » à l’air unanime il faut croire que vous êtes en droit de généraliser …

  31. Bonjour à tous.
    Le « succès » en terme d’audience de cette note (bientôt 80000 visites) et son étonnante « vivacité » depuis son écriture en 2009 m’ont toujours interrogé.
    Certains l’aiment, d’autres pas. C’est comme cela, tous les goûts sont dans la nature.
    Ne croyez pas que je sois un médecin assoiffé de moqueries aux dépens de mes patients, corps enseignant compris, ce n’est pas le cas.
    J’ai écrit cette note à la suite d’une consultation assez éprouvante (tout étant relatif par ailleurs), après quelques autres expériences personnelles et quelques échanges avec des professionnels de santé.
    Bien avant et bien après cette note, j’ai soigné des « MGEN » qui n’avaient aucun des caractères décrits dans ce petit texte écrit en 15 minutes, encore sous l’impression d’étrangeté que m’a laissée cette fameuse consultation dont je me souviens sept ans après. J’ai aussi soigné des patients qui n’étaient pas enseignants, mais qui répondaient à tous les critères.
    Bref, enseignants, ne prenez pas mal cette note, qui n’est ni sensible ni spécifique, et surtout qui est totalement dépourvue de malignité.

    1. Dites donc cela à ceux qui s’en donnent à coeur joie dans les commentaires.
      Vous véhiculez des préjugés pour ensuite vous dédouaner de l’avoir fait ?
      Vous avez un grand sens des responsabilités pour un professionnel de la santé. Chapeau bas.

  32. Ahah ! Ce même syndrome est aussi connu dans le monde bancaire et il suffit entre collègues de se dire « je vais avoir un RDV avec un prof aujourd’hui » pour qu’un « Bon courage » connivent nous soit retourné. Cependant, pour être tout à fait honnête, le syndrome LA MEDICALE (de France) existe aussi… c’est celui de considérer que chaque service bancaire proposé toujours, trop onéreux, présente l’immense risque d’engager le professionnel médical dans une spirale déficitaire l’emmenant inexorablement vers une liquidation judiciaire incontournable… Demandez-leur pourquoi ils ne prennent pas la CB. S’ils vous répondent « c’est trop cher » c’est qu’ils sont atteints du fameux syndrome LA MEDICALE. Comme quoi, à chaque corporation sa caricature. « J’ai RDV avec un médecin aujourd’hui » -> « Tu perds ton temps ».

    1. J’adore ! Je suis manip et femme de banquier, on rigole pas mal des MGEN, mais il pense exactement la même chose des professions libérales médicales para-medicales… J’ai bien ris en lisant cet article et tous les commentaires !

  33. Bonjour,
    Vous avez oublié quelque chose : l homéopathie…
    Merci de m avoir fait rire 5 min,
    Une pharmacienne, fille de 2 profs.

  34. Très bon article, bien écrit et rigolo. Par contre, « prévenir son épouse de garder le repas au chaud » j’aime moins !😕 Il n’y a pas que des hommes médecins ni que des femmes qui cuisinent !

  35. Enseignant. Adhérent MGEN. Asthmatique chronique. Toujours dans le respect de quelqu’un qui consulte et qui ne sait donc pas. Y a-t-il des études qui relient le syndrome à la profession ou est-ce juste pour se décharger ?

    1. Admirons cette magnifique mise en abyme : les profs ont une vision stéréotypée de notre métier. Ayons donc une vision stéréotypée des profs !
      Et quelle subtilité dans les commentaires ! Il suffit de lire le premier (d’un dénommé Kyste) pour se rendre compte du niveau des lecteurs de ce blog. Cette personne doit être très frustrée ou en manque de reconnaissance pour se poser en grande observatrice de l’espèce professorale, à l’affût du moindre commentaire, de la moindre réaction de notre part.
      Je lui recommanderais bien de s’acheter un aquarium. Ce n’est pas humain de s’emmerder autant dans la vie. Au moins aurait elle quelque chose de concret à observer…

  36. Donc vous véhiculez des stéréotypes sur une catégorie professionnelle déjà très stigmatisée, en petit comité… Je trouve ça très louable et très courageux.
    On dit qu’on est toujours le con d’un autre. Ça n’a jamais été aussi vrai qu’aujourd’hui.
    Un petit groupe de professionnels de la santé, dans son insignifiant microcosme, se marre bien sur le dos des profs. De l’extérieur, la vision est assez pitoyable, je dois dire. Vous êtes là, entre vous, à vous moquer de ceux qui obéiraient aux mêmes comportements à force de rester enfermés dans leur monde. Vous ne vous doutez même pas que vous êtes votre propre caricature. Vous critiquez l’étroitesse d’esprit en faisant preuve d’étroitesse d’esprit.
    Bien, bien, bien…
    Je suis enseignante, adhérente à la MGEN, et je suis désolée de vous affirmer que je ne corresponds au portrait dépeint dans cet article. Croyez moi ou non, ça m’est égal.
    Vous devriez écrire un article sur les praticiens gueules de cons qui pensent être les maîtres du monde parce qu’ils savent soigner un rhume, réparer une dent, corriger la vue…
    Mention spéciale à l’un de vos confrères ophtalmo qui m’engueulait pendant mon test oculaire parce que je ne savais pas différencier de loin un D d’un O. La surbrillance du panneau m’empêchait de voir les contours. Il me soupirait en plein visage en répétant, agacé : « mais non ce n’est pas un D !! »
    Très sincèrement, si j’enseignais comme ça, il vaudrait mieux que je change de métier…
    A la fin de la consultation, après avoir récupéré mon ordonnance, je restais comme une conne à attendre un mot de sa part, qui est venu sous la forme d’un : « vous pouvez y aller… » et d’un au revoir (en réponse au mien) sans même me regarder… sans même lever la tête.
    Cette anecdote étant terminée, je vous laisse entre gens biens, à discuter des profs en toute impunité (on a l’habitude d’être pris pour cibles), avec le même mépris et la même suffisance que j’avais découverts chez votre confrère.
    Vous êtes parfaits. Continuez.

    1. Ps : dans votre prochaine caricature sur les praticiens gueules de cons (vous avez un vrai sens de l’humour n’est ce pas ? Vous êtes sûrement capable de faire preuve d’auto dérision ?) N’oubliez pas non plus de parler du profil du Muet (je parle de ces médecins qui prennent votre tension, écoutent votre respiration, consultent leur pc sans vous parler et vous laissent dans une attente insupportable).
      Vous êtes donc obligés de leur demander, timidement : alors, qu’est ce que j’ai ? Une bronchite ? Non ? Une angine ? (On est bien obligés de s’informer, on est là pour ça ! Je ne vais pas chez mon garagiste pour le regarder dans le blanc des yeux…)
      Et au bout de plusieurs minutes silencieuses, votre interlocuteur de vous répondre : « c’est un symptôme viral. »
      OK. C’est sans doute une manière de me dire : « je ne sais pas ce que vous avez. »
      N’oubliez pas le Muet, surtout. Ou l’Incapable, c’est selon.

      1. Chère Prof, il y a des gens biens, et d’autres moins dans toutes les professions.
        Si vous lisez mon blog, vous verrez que je n’épargne ni mes confrères ni moi.
        Si ce blog et ses lecteurs vous insupportent, ne vous faites pas plus de mal, fermez sa fenêtre de votre navigateur, allez sur la plage la plus proche et respirez un grand coup.
        La vie est belle et nous sommes tous des humains de passage.
        Portez-vous bien.

        1. La vie serait plus belle s’il ne fallait pas subir des préjugés commis par gratuité et dans le seul espoir que leur auteur soit reconnu par ses pairs. Car c’est bien ce qui vous motive n’est ce pas ? Obtenir la reconnaissance des autres ? Vous vous vantiez de votre nombre élevé de vues dans un commentaire en amont. Écrire et publier ses écrits est de toute manière le signe d’un besoin de reconnaissance. Valéry voyait dans l’épanchement de soi une forme de prostitution.
          Et quel meilleur moyen de se mettre en avant que d’écraser les autres, et a fortiori une proie facile, une catégorie socio professionnelle qui subit notoirement le lynchage d’une société en perte de repères et en quête de boucs émissaires ?
          Vous dites que vous n’épargnez pas vos confrères ? Quelle mauvaise foi…
          Le succès de cet article est proportionnel au taux de bile que vous y avez déversé en l’écrivant.
          Je rirai quand vous serez REELLEMENT capable de vous moquer de vous même.
          Mais votre soif de reconnaissance auprès des autres vous en empêchera, naturellement. On ne détruit pas un édifice qu’on a laborieusement construit.
          Je vous laisse avec votre autosatisfaction vaine et vos petits plaisirs mesquins.
          Votre argument m’invitant à aller voir ailleurs si j’y étais sonnait creux. Je le trouve facile. Mais vous vous complaisez manifestement dans la facilité.
          Je ne voulais pas faire de vagues dans votre petite mare. Je vous laisse entre vous. Avec des gens de votre espèce. A vous acharner sur des cibles toutes trouvées. Quelle médiocrité…

          1. Je suis sûr que là aussi il y a un syndrôme. Bon, je ne sais pas lequel car je ne suis pas psy…

            1. Vous n’êtes pas psy, vous n’avez pas d’arguments mais plein de préjugés. Merci de servir mon propos.
              Je crois avoir dit que je me retirais. Pourquoi me relancer et faire intrusion dans la conversation ? Ah vous avez besoin de faire rire, vous aussi… au dépens des autres.
              Heureuse d’avoir pu contribuer à votre demi seconde de célébrité.

  37. L’article m’a fait rire, car j’ai moi aussi remarqué cette tendance de certains profs (pas tous, évidemment) à vouloir avoir toujours le dernier mot dans une conversation, comme s’ils étaient face à leur classe, et sans forcément maîtriser le sujet de la discussion.

    Par contre, je suis étonné de certains commentaires qui critiquent les gens qui veulent comprendre.

    Aux gens qui ont écrit ces commentaires, ça ne vous paraît pas évident, quand vous êtes concerné par une problématique, de vouloir la comprendre ? Surtout quand cela concerne votre santé ou votre argent ?

    Le pire commentaire de cette discussion ne vient d’ailleurs pas d’un médecin mais d’un téléconseiller MGEN qui écrit « mais pourquoi vouloir toujours tous savoir en détail ? Dans mon cas je ne peux pas donner une formation SS et mutuelle à l’adhérent par téléphone avec un temps de communication que ma direction me demande de respecter. ».

    Où est le problème ? Chez la personne qui veut légitimement en savoir plus sur des choses qui la concernent, ou chez une direction qui demande de respecter un certain temps de communication, quitte à ne pas donner les infos nécessaires à l’adhérent ?

  38. JE SUIS IDE LIBERALE ET J AI BIEN RMARQUE QUE NOMBRE D ENSEIGNANT
    FONCTONNE SUR LE PRINCIPE:J AI TOUT VU , J AI TOUT COMPRIS ,J AI TOUT CH___! avec un mepris tout particulier pour les ides- ce que je ne ressent pas chez les autres corps de metier
    chez certains, j ai cru redevenir une ecoliere
    j en ai parle a un de mes patient retraite mgen qui m a bien confirme ce trait

  39. L’art d’écrire des articles pourris. Votre connaissance n’est pas illimitée, et la remise en question de votre savoir essentielle. La médecine ne résout pas tout, vous êtes trop dans votre univers de médecin et réfléchissez bien trop en vase clos. Les causes, les conséquences sont plus subtiles qu’une analyse à la va vite qui peut être faite par beaucoup de généraliste. Métier difficile me direz-vous

    1. Je suis fort contrarié de voir la tournure que prennent les messages sur le site. Il semblerait que le soleil de l’été ait sérieusement échauffé les esprits. Les invectives n’ont jamais fait avancer la moindre argumentation. Cotisant à la MGEN depuis 60 ans, assuré à la MGEN depuis 80 ans, j’aimerais reprendre un certain nombre de points :

      -JM Vailloud n’a jamais injurié qui que ce soit, avant de l’accuser d’écrire des textes pourris il serait bon de prendre la peine de lire l’ensemble de ses contributions. On ne manquera pas de noter qu’il fait montre d’une solide empathie envers ses patients. Je ne me permettrais naturellement pas de parler de son sérieux et de ses compétences, je ne suis pas le président du Conseil de l’Ordre.

      Le terme MGEN cible à tort bon nombre d’adhérents, seuls les enseignants sont visés.
      Toute généralisation est indéfendable, toutefois on peut remarquer qu’un certain nombre de personnes ne nous portent pas dans leur cœur : nos anciens élèves qui étaient en échec scolaire, les commerçants (qui ne vont pas nous le dire en face mais se défoulent en privé) et naturellement certains membres des professions de la santé. Inutile de rappeler les griefs cités sur le site.
      Les reproche décochés aux médecins peuvent être exagérés mais certaines constantes donnent à réfléchir. D’abord leur manque d’écoute, vous n’aurez en général pas plus de 18 secondes pour exposer votre problème avant qu’on ne vous coupe la parole. Ne vous avisez pas de poser des questions ; si vous n’avez jamais eu d’anesthésie générale ne demandez surtout pas comment ça va se passer.
      Des généralistes amis (mais oui, ça existe même si on est adhérent MGEN) à qui je faisais remarquer que tel ou tel spécialiste devrait rapidement dévisser sa plaque si un jour il se retrouvait généraliste m’ont tout expliqué : un spécialiste est un technicien. Il soigne un estomac, un rein, pas un bipède homo sapiens. Devant votre garagiste vous ne vous attendez pas à recevoir un cours sur l’injection du moteur diesel, vous dites l’essentiel et vous vous taisez. Devant un spécialiste contentez-vous de répondre aux questions pour qu’il puisse cocher les bonnes cases sur son ordinateur.
      Le problème a atteint de telles proportions aux Etats-Unis qu’une formation à l’empathie est devenue obligatoire dans les universités. Observez les internes dans l’hôpital que vous pouvez avoir la malchance de fréquenter, il vous sera facile de les classer !

  40. Il y a un truc à ajouter: généralement, dans une salle d’attente (ou n’importe où lors d’une discussion), on sait en moins de 5 minutes qui est prof car ils se sentent toujours obligés de le dire. Cela me laisse toujours perplexe et j’ai d’autant plus le droit de trouver ça énervant que je suis aussi une MGEN! 😉
    En tout cas, je ne vous dis pas la galère d’avoir comme élèves des enfants d’enseignants car même si je suis professeur de piano et qu’eux ne connaissent rien à la musique, ils savent toujours mieux que moi comment se travaille l’instrument! Alors je compatis…….

  41. Bonjour,
    Merci pour ce blog que je viens de découvrir grâce à la page Facebook du… « Dr Ken » 😉 Merci pour le rire et les sourires provoqués par nombre de « posts » écrits ci-dessus 🎶
    Je suis… prof d’anglais en lycée (63 ans 🌼), ex-femme de dentiste, cousine de médecin généraliste et fille de petits-commerçants…, mais je ne suis pas MGEN pour ma mutuelle, lol. Mon ex avait et a toujours coutume de dire que « les pires patients » sont les profs et les infirmiers/ères car ils en savent trop et pas assez » et je lui donne raison…
    Peut-être que nous, les profs, sommes souvent des angoissés… Notre métier est passionnant mais devient de plus en plus difficile de par le manque de respect de nombre d’élèves (vous le constatez dans vos cabinets médicaux…), du nombre trop important d’élèves par classe et de tâches administratives que ce fichu gouvernement de gauche 😉 nous colle sur le dos en sus des préparations de cours et des cours…, de la pression que nous ressentons dans le choix des thèmes pour nos cours (je travaille essentiellement sur l’actualité et non sur des manuels) en raison du grand nombre dans mon établissement d’élèves issus de l’immigration qui réagissent vite de façon négative sur tel ou tel sujet (touchant à la condition des femmes, à la bio-éthique etc. par exemple..), du fait que nous ne sommes pas toujours bien soutenus par l’administration en cas de désaccord avec… la conduite de certains élèves qui « bousillent » un/des cours sans être (réellement) sanctionnés… Les parents ont peut-être trop de « pouvoir » à présent dans nos établissements…
    Voilà donc quelques indices qui peuvent expliquer qu’on ait l’impression de faire un métier difficile et souvent mal reconnu…
    Désolée d’avoir été si bavarde…
    Les médecins que j’ai eus comme soignants ont été et sont souvent conscients de nos difficultés et de nos fragilités… Je leur sais gré de leur compréhension et de leur gentillesse. La mentalité de « mandarins » s’estompe parmi vos confrères/soeurs 🌺 J’avoue que je veux comprendre et pose pas mal de questions, mais « vous » me répondez et me rassurez 🌹
    Je regrette la mentalité « d’assistés » de nombreux Français… Nous sommes très privilégiés en France… Mon fils qui vit et travaille au Canada me raconte les déboires qu’on peut rencontrer là-bas et c’est pourtant bien mieux qu’aux USA…
    Merci d’être dans nos vies… Mais, souvenez-vous aussi des humbles profs qui ont peut-être contribué à ce que vous êtes devenus… 😉
    Mary

  42. Le sujet est marrant (pertinent), et les réponses comme toujours empreintes de justesse et mauvaise foi à bon dosage. J’ai bien ri. Ca occupe une insomnie d’infirmière de nuit. Il m’arrive de me tromper, et d’avoir cru avoir affaire à un MGEN, et de constater qu’il s’agit en fait d’un Parisien. Méa culpa monde enseignant pour ces erreurs de jugement. Promis, je serai plus prudente dorénavant.
    PS les enseignants ; Si vous prévoyez un repas de famille et qu’il y a une infirmière dans les rejetons, demandez-lui quel WE est disponible pour elle. (vécu)

  43. Malheureux ! Pas d’épouse au foyer qui «garde le repas au chaud » ! Vous allez vous faire étriper en place publique !
    Perso c’est mon mari qui m’attend avec le repas pendant que je finis mes consultations 🤭

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