Je poursuis la lecture du catalogue de l’exposition de Lucian Freud.
Et malheureusement, comme je m’y attendais, ça devient pompeux, chiant et légèrement incompréhensible.
Je me suis toujours demandé pourquoi les ouvrages sur l’art se faisaient souvent un devoir de l’être.
Il y a quand même de bons passages:
« En 1954, au moment où il expose à la Biennale de Venise avec Ben Nicholson et Francis Bacon, Freud a déclaré que le but de la peinture est d’ouvrir par la sensation à une « intensification de la réalité ». Les qualités intuitives de l’artiste l’emportent sur le savoir ou l’intelligence. Est véritablement peintre celui qui rend réel pour autrui ce qu’il sent devant un être ou une chose, au mépris de toute convenance ou convention. Au prix d’une distance émotionnelle et d’une observation implacable, la peinture doit acquérir pour elle-même une vie propre qui lui confère la possibilité de réfléchir la vie réelle. » (page 41)
Le documentaire de 26 minutes que Hector Obalk consacre à Lucian Freud est lui, ni pompeux ni chiant.
Vous pourrez en voir un extrait ici et l’acquérir ou le louer là. Attention, à cause d’une histoire de DRM, ce documentaire de 297 Mo n’est visible que sur un lecteur Window Media Player à partir de la version 11.
L’extrait analyse le tableau suivant:
Two Japanese Wrestlers by a Sink. Lucian Freud. 1983-1987