Un article du NYT d’aujourd’hui relate l’histoire des « urnes de l’Opéra », c’est à dire des enregistrements effectués en 1907 et scellés dans des urnes metalliques afin de permettre aux générations futures (c’est à dire nous) de les écouter.
L’histoire est fascinante, mais moins que l’écoute de quelques uns de ces morceaux sur le site du NYT.
Écouter ces voix littéralement venues de l’au-delà, avec leur son si particulier, me rend la mort très présente, presque palpable.
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From a Vault in Paris, Sounds of Opera 1907
By Alan Riding
The New York Times
February 17, 2009
Un article sur la BNF

Génial!
Je ne peux rien écoutez là maintenant mais je bave…pourvu que la qualité soit assez bonne pour que l’on puisse au moins comparer ces interprétation avec l’idée que l’on se fait de nos jours de ces oeuvres.
Oui, c’est vraiment plus que génial !
Merci de nous l’avoir fait découvrir !
Autant Caruso me semble sortir bien vivant de cette cave, autant la voix féminine semble peu crédible, non que sa prestation manque de travail, mais elle n’incarne pas ce qu’elle dit … comme c’était d’ailleurs l’usage à cette époque. La première qui s’est mise à vivre son personnage sur scène, à chanter son texte tout en vivant sa signification, bref à jouer comme au théatre fut La Callas. Avant, les versions jouées des opéras ressemblaient singulièrement au version de concert… à part décors, costumes, et lumières. Merci pour Caruso !