L’ensemble de nos blogs et comptes Twitter forme une gigantesque pensine dans laquelle nous déposons des souvenirs, des émotions, que d’autres viennent recueillir un peu plus tard.
Nous sommes tous très différents, nous n’avons pas la même pratique, pas dans le même lieu, pas les mêmes patients, pas le même âge, pas la même éducation (je parle d’avant nos études de médecine), pas les mêmes croyances, pas les mêmes convictions, pas le même environnement familial, pas les mêmes goûts (certains d’entre nous ont des goûts…bizarres 😉 )…
Bref, nous n’avons rien en commun, hormis une éducation médicale vaguement commune pendant 6 ans et un cadre très flou: nous soignons des patients. Je crois aussi que nous les aimons, et c’est probablement là que réside la magie.
Parfois, ce n’est pas rare, nous ne sommes pas d’accord entre nous. Mais nous nous respectons toujours.
Malgré toutes ces différences:
Et c’est exactement ça.
Quand je consulte la pensine, j’ai souvent l’impression que ces souvenirs et sentiments pourraient être les miens. Ce sont les mêmes, d’ailleurs. Des circonstances différentes, mais exactement le même ressenti. Nous faisons partie d’une communauté tellement informelle qu’elle n’a pas de définition, pas de hiérarchie, à peine quelques codes même pas secrets, pas de ressentiment ni de jalousie.
Pourtant, nous sommes tous indubitablement liés, et nous rentrons en résonance.
https://twitter.com/de_bakey/status/170944243240669184
https://twitter.com/Taltyelemna/status/171165694526894081
Et nous nous soutenons les uns les autres quand l’un de nous a des soucis ou a plus simplement besoin de quelque chose.
+1 🙂
Comme c’ est bizarre.
Je me suis fait le même genre de réflexions en fréquentant d’ autres milieux.
😉
bien vu l’image de la pensine
il est étonnant de constater l’importance que prennent les confrères blogueurs ou Twittos même dans la vie réelle.
il m’arrive d’avoir une question médicale à poser et de me dire: plutôt que d’essayer de joindre tel confrère proche mais difficile à joindre, je vais demander à @X ou @Y sur tw …on a l’impression que c’est plus « facile » disons que la concentration d’une demande en 140 caractères oblige à la concision …
Peut-être aussi pour se sentir moins seul, isolé, voire se rassurer?!