Aujourd’hui, sans m’en rendre compte, j’ai effectué mon centième prêt pour Kiva.
J’en parle beaucoup moins qu’à une certaine époque, et je fréquente moins Kivafriends, mais je continue mon petit bonhomme de chemin avec eux.
Depuis le 28 octobre 2007, j’ai injecté dans le circuit environ 600-650 US$.
Avec le système du prêt/remboursement/prêt, j’ai prêté au total 2650US$ à des ressortissants de 38 pays.
Parmi eux, 69% de femmes, ce qui est la norme pour le micro-crédit.
Mes « pertes » sont minimes pour l’instant: 9.97US$ (je crois du fait de la malhonnêteté d’un partenaire local de Kiva).
Là n’est pas l’important.
J’aime toujours autant la philosophie du principe, l’apparente transparence de Kiva et surtout l’excellente ambiance qui règne au sein des communautés de prêteurs, même si comme je l’ai dit, je n’ai presque plus de temps à leur consacrer.
La crise financière actuelle n’a apparemment pas touché Kiva:
Seul indice que « quelque chose » s’est passé, l’ajout des États-Unis dans la liste des pays où l’on peut prêter. Et je pense malheureusement que le cas de ce pays développé ne devrait pas rester isolé.
je continue moi aussi… Un peu déstabilisée par quelques études (Esther Duflo, par exemple), et consciente des limites : certes, prêter à telle ou telle pour monter leur mini commerce de bricoles de mauvaises qualités va leur être utile, mais est-ce qu’il ne faudrait pas soutenir des projets un peu plus ambitieux, plus gros, plus cher, au risque plus élevé, mais qui pourraient créer une vraie dynamique dans leur région, et créeraient des emplois ?
C’est pour cela que Kiva n’est pas le seul moyen que j’utilise pour essayer d’aider les autres.