C’est malin…

Revoir l’épisode IV m’a donné envie de regarder les 6 d’affilée.

Bon, techniquement ce n’est pas impossible, femme et enfants étant à la neige.

Ce qui est sympa dans l’univers Star Wars est qu’il a assez imprégné la culture collective pour permettre des détournements plus loufoques les uns que les autres.

J’avais déjà publié cette vidéo il y a longtemps dans un blog très très lointain, mais je ne m’en lasse toujours pas:




The circle is now complete.

Je me suis dit que je n’allais pas regarder de nouveau, puis que je n’allais en regarder que 5 minutes.

Finalement, je suis allé jusqu’au bout.

Et c’était très très bon…

Ça n’a pas pris une ride, en partie aussi grâce au post-traitement digital, que beaucoup ont qualifié un peu abusivement de révisionnisme.

Voici les deux versions de la fameuse rencontre entre Han Solo et Greedo.

La première est l’originale, de 1977, la seconde, en 1997  après le post-traitement, est maintenant la seule disponible:


Pourquoi George Lucas s’est senti obligé de faire tirer Greedo en premier?

Pour effacer une tache sur le CV de Han?

Peut-on parler de « révisionnisme » lorsque c’est le créateur de l’œuvre qui la modifie. A quel point une œuvre appartient encore à son créateur quand des milliers, des millions de personnes se la sont appropriée?

La simple phrase « Han shot first » fait frémir les fanatiques de Star Wars depuis bientôt 13 ans.

Tout cela est bien vain.

Mais pour moi, ce sera toujours Han qui a tiré en premier.

Cher ami…

« Cher confrère,

à la demande du service d’hépato-gastro-entérologie, je viens de voir Mme XX que vous avez vu il y a 3 mois en consultation. A l’époque, vous n’aviez trouvé aucune anomalie à son échographie cardiaque.

Malheureusement, elle a développé une sténose aortique calcifiée moyennement serrée et un anévrysme de l’aorte thoracique au segment I de 54 mm de plus grand diamètre.

Devant l’extrême évolutivité de sa pathologie, je me suis permis de la confier rapidement à un chirurgien cardiaque.

Je pense même que nous pourrions publier conjointement avec l’équipe médico-chirurgicale du CHU un tel cas clinique  dans une grande revue anglophone.

Je ne manquerais pas de vous tenir au courant de son évolution.

Bien confraternellement« 




« Cher ami,

je viens de voir en consultation Mme XX que vous avez vu il y a peu, et pour laquelle vous avez été rassurant.

En fait, elle présente une sténose aortique calcifiée moyennement serrée et surtout un anévrysme de 54 mm de l’aorte thoracique, tous deux parfaitement identifiés en échographie simple par un P2 en stage infirmier qui assistait par hasard à l’examen.

Je la confie donc logiquement rapidement au chirurgien cardiaque.

Je ne manquerais pas de vous tenir au courant de son évolution.

Cordialement« 




« Cher ami,

vous trouverez çi-joint le compte-rendu opératoire de Mme XX que vous avez vu récemment et pour laquelle vous avez été pourtant rassurant.

Mme XX a exprimé le souhait légitime d’être suivie au CHU. Pourriez-vous demander à Madame votre secrétaire d’effectuer les démarches afin de faire transférer son dossier.

Bises« 




Toujours difficile de choisir le ton juste dans un courrier médical, surtout si le destinataire est un sombre con. Et surtout si il s’est planté et que l’on qu’une seule envie, celle de planter…les banderilles.

J’ai fait sobre, je n’ai rien écrit, comme nous le faisons tous.

Tant pis pour le « parangonnage » si cher à la certification, mais tant mieux pour les relations confraternelles qui deviendraient vite, sinon, Verdun 1916.

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