(version J. Buckley, version L. Cohen)
Amis athées, soyez rassurés, la pratique religieuse/spirituelle ne protège pas contre les maladies cardiovasculaires.
En tout cas, c’est ce que semble démontrer un article dans le Circulation d’aujourd’hui.
C’est bien entendu une équipe américaine qui a réussit à faire passer un tel papier dans un journal aussi prestigieux.
Ce travail confirme l’étude MANTRA II, publiée en 2005 dans le Lancet, qui avait montré que la prière d’intercession ne modifiait pas le pronostic des angioplasties coronaires.
Après ajustement, dans le groupe qui pratiquait quotidiennement, on notait une nette tendance à l’obésité avec un OR à 1.57. C’est certain qu’au cours des offices catholiques, on ne bouge pas beaucoup et on mange à la fin.
Par contre, le groupe des pratiquants quotidiens fumait moins (OR 0.39).
(Pour toi, Stéphane, il y avait aussi cela, mais je ne l’ai pas encore lu)
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Matthew Feinstein, Kiang Liu, Hongyan Ning, George Fitchett, and Donald M. Lloyd-Jones. Burden of Cardiovascular Risk Factors, Subclinical Atherosclerosis, and Incident Cardiovascular Events Across Dimensions of Religiosity: The Multi-Ethnic Study of Atherosclerosis. Circulation. 2010;121:659-666; published online before print January 25 2010, doi:10.1161/CIRCULATIONAHA.109.879973.