Je ne vais pas appeler un chat un chat pour éviter d’attirer plein de nuisibles via Google, mais je vous suggère de lire cette note de l’excellent blog « Bug Brother » et surtout l’article de The Economist auquel il se rapporte.
Ce dernier rend bien la surenchère démagogique sur un sujet qui nous touche tous.
De façon primaire, les solutions, telles que l’ostracisme et stigmatisation paraissent simples et efficaces.
Mais est-ce que cela changerait quelque chose si ce système existait dans mon quartier ?
Serais-je plus « rassuré » de savoir où se situent les maisons pointées du doigt par une petite étiquette accusatrice rouge ou jaune ?
Mes enfants seraient-ils plus en sureté si je sais que mon voisin « en est un » ?
Ce système me semble aussi pervers que ceux qu’il tente de combattre.
Bientôt des étiquettes pour « taguer », puisque c’est un terme consacré par la toile ceux qui ne sont pas du bon parti, de la bonne couleur, de la bonne religion ?
Et tout cela, bien sûr au nom du bien de l’humanité.