Un article du NYT publié récemment raconte les conditions effroyables dans lesquelles les femmes accouchent dans un hôpital de campagne en Tanzanie. La mortalité maternelle « officielle » dans ce pays est de 578/100000 (950/100000 selon l’OMS).
Pour donner une idée de comparaison, ce taux est de 1/100000 en Irlande, de 11/100000 aux EU et à l’autre bout de la chaine de la mort, à 2100/100000 en Sierra Leone. Les causes de cette catastrophe sanitaire et humaine quotidienne sont multiples: absence d’infrastructure hospitalière et routière, absence de personnel de santé compétent, extrême pauvreté…
Pour les internes qui vont commencer en novembre prochain, imaginez la situation dans laquelle travaille ce jeune médecin:« Even though it serves an area with about 200,000 people, the hospital in Berega has no obstetrician or pediatrician. It has only one fully trained doctor, Dr. Paschal Mdoe, 31, who became the medical director in August, fresh out of medical school. ».
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Where Life’s Start Is a Deadly Risk. By Denise Grady. Te New York Times. Published: May 24, 2009.
Cet article est le premier d’une série de trois.
J’ai apprécié énormément l’infrastructure de la clinique où j’ai accouché et la possibilité éventuelle dans la minute de bénéficier d’une césarienne.
Avant de faire des procès à tout va contre les obstrétriciens en France on devrait apprécier notre petit taux de mortalité. L’obstétrique sera toujours une profession à risque et l’accouchement une aventure.
Oui, le moins étant toujours le mieux pour cet index, on fait les éternels mécontents.
J’ai jeté un coup d’œil sur le rapport de l’OMS sur la mortalité maternelle en 2005.
La moyenne mondiale est à 400.
La moyenne des pays développés est à 9.
On est à 8.
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Aucun rapport, mais j’ai eu un temps d’arrêt sur ta remarque « …où j’ai accouché« . Je me suis dit, mais ce n’est pas le David Vincent que je connais depuis pas mal de temps et qui parle de « sa douce »! J’avais loupé la note explicative sur ton blog.
Toutes mes félicitations pour le bébé!
Le taux de mortalité des moins de 5 ans est le plus bas de ce qu’il n’a jamais été dans le monde (3 millions par an). Dans les pays développés, il ne diminue plus vraiment.
L’accouchement est une période à haut risque pour la mère et l’enfant, malheureusement.
Je pense a une de mes patientes qui doit bientôt accoucher (une transplantée rénale), j’espère que ça va bien se passer et que son gynécologue restera raisonnable dans ses envies.
La grossesse, chez la transplantée, c’est pour moi le couronnement de pourquoi je fais ce métier, allonger la vie d’une personne et lui permettre de porter et de donner la vie.
Je croise les doigts…