Infernal.

« Orphée aux Enfers » est le premier immense succès de Jacques Offenbach.

On y trouve notamment ce « galop infernal » que tout le monde reconnaitra dès les premières mesures.

Je suis en cours de lecture d’une biographie d’Offenbach par Jean-Claude Yon aux éditions Gallimard.

Six cent soixante dix pages (hors appendices) pas très folichonnes à lire, mais je m’accroche car l’histoire de ce compositeur de génie est intéressante et pleine d’aléas. Arrivé par diligence avec son père et son frère à Paris en 1833, Jacques partait avec trois handicaps majeurs en cette première partie du XIXème siècle: il était étranger (natif de Cologne), sans le sou et juif. Le petit Jacob est devenu Jacques, et le violoncelliste virtuose  mais constamment dans la gène, le roi de la vie musicale parisienne et européenne. Il a développé contre vents et marées un genre musical qui est devenu le plus français qui soit, « l’Opéra-Bouffe ».

Par ailleurs, comme j’ai récupéré ce livre de la bibliothèque d’un ami de la famille décédé, je pense à lui en le lisant. J’en suis à la page 219. Il avait placé son signet SACEM (il en a été un membre éminent) à la page 270.

One Reply to “”

  1. C’est étrange. Je ne connaissais le tout tout début de ce galop. Les toutes premières notes semblent être omises quand on cite cette oeuvre. Ce n’est pas un mal car ca ne sonne pas très bien (les gouts et les sons…).

    Offenbach…faut aimer. Ce n’est pas mon cas. Il est clair qu’il a créer un style. Etre aimé ou detesté, c’est le privilège exclusif des plus grands; de ceux qui ont innové.

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