Cette nuit, j’ai rêvé que j’écrivais une note codée sur ce blog et que vous deviez essayer de la lire.
(je sais, je sais, mais je suis un peu enrhumé en ce moment)
J’avais utilisé une méthode simple mais chère à mon cœur d’amateur de culture romaine, le fameux chiffre de César.
Puis en me réveillant, j’avais à l’esprit l’étonnante machine Enigma, utilisée par les allemands durant la seconde guerre mondiale.
Il a fallu près de 12 ans, et une armée de scientifiques de plusieurs pays réunis à Bletchley Park pour casser ce code et permettre ainsi aux alliés d’avoir accès à des informations essentielles.
On peut aussi citer Alan Turing, mathématicien britannique de génie qui malgré son immense apport à cette victoire majeure des alliés a été acculé au suicide en 1954 à cause de son homosexualité.
Bref, je me suis dit que ce rêve était assez bizarre et l’histoire sous-jacente trop intéressante pour ne pas essayer de le réaliser:
VOHRV NLADC VELMP KVSOP BXQQK QWCKW TXEXP RZRMT JIIKZ ENTSJ VBUXY YEYYG MTIRZ WCRTD YEQTD OAVID NBFVX JQFBV RJKJP TZXHW DDTHN LXWYH WFPQK DDFSD VPXCE LCKJN IAWFX Y
Bon, bien sûr, si vous vous y connaissez autant que moi en cryptographie, vous risquez de mariner pour le reste du siècle à venir…
Vous trouverez donc un émulateur en format flash, ou ici le programme (avec son mode d’emploi) que j’ai utilisé pour coder mon texte.
Bon, et bien entendu, voici les clés que j’ai utilisées:
UKW: B (reflector)
Walzen: I II III
Ringstellung: A-01 A-01 A-01
Stecker: JV
Le premier qui décrypte le texte ne gagne rien, hormis le plaisir de l’avoir fait et d’avoir compris le fonctionnement d’une machine méconnue mais qui a tenu un rôle majeur dans le déroulement de la seconde guerre mondiale.