C’est le titre d’un article remarquable et poignant du NYT sur un centre anticancéreux de Houston, Texas.
Le MD Anderson Cancer Center est énorme, au delà de tout ce que l’on peut imaginer: 17000 membres du personnel s’occupent chaque année de 90000 patients au sein d’un complexe de 864000 m².
Mais ce centre qui a la démesure du Texas et des texans recèle aussi une humanité immense, que l’on peut à peine discerner en lisant les quelques histoires racontées par le NYT.
Dans ce lieu, le cancer frappe indifféremment soignés et soignants.
Ceci explique aussi cela.
Cet article sur le cancer me touche, car je pense tous les jours à ma mère qui attend avec terreur la prochaine fois et à une cousine qui vient de commencer la lutte. Je pense aussi à mes deux grands-pères, dont un, jusqu’à la fin, n’a pas su contre quoi il se battait et reculait. Je pense aussi à la seconde épouse de mon grand-père, que je considérais comme ma grand-mère. Je pense aussi parfois à sa première épouse, ma « vraie » grand mère, décédée autour de la trentaine à la fin des années 40, dans des souffrances inimaginables.
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A Place Where Cancer Is the Norm. By Gina Kolata. Published: October 25, 2009. The New York Times.