L’achat de clientèle, ou pour être politiquement correct, de patientèle, m’a toujours semblé une aberration. Par définition, les patients sont libres de consulter qui ils veulent. Acheter des patients, revient donc à acheter potentiellement du vent. De plus, en cette période de pénurie médicale, à moins de vouloir visser sa plaque dans certains point surmédicalisés, il ne sert strictement à rien d’acheter une clientèle de patients souvent désespérément à la recherche de médecins. Quand on pense que certaines municipalités offrent des primes d’installation…
Par ailleurs, il faut se méfier des pièges cachés.
Notamment des frais parfois élevés du cabinet, des associés quelque fois pénibles à l’usage, et aussi cerise sur le gâteau, la poursuite de l’activité du confrère vendeur, parti visser sa plaque à quelques centaines de mètres de là.
Aujourd’hui j’ai entendu parler d’une bonne affaire de cet acabit à 100000€!
Le confrère vendeur ne trouve personne, pourvu que ça dure…

des associés quelque fois pénibles à l’usage
J’en entends souvent parler dans un certain cabinet. C’est lui qui se tape toute la compta le dimaanche, pendant que l’autre joue au golf. Je connais même les horaires de travail.
Ce soir, il y a une émission : « Comment les médecins essaient de rendre les patients malades ? ». Un patient qui n’est pas malade n’est plus intéressant. Il faut lui trouver quelque chose.