Cette nuit, après « Retour vers le Futur »*, hier, j’ai eu l’impression d’être en pleine guerre des étoiles.
[*Hier, j’ai publié cette courte note sur Google+:
Ce matin, encore un peu embrumé, je rentre dans ma voiture, et alors que j’allais mettre le contact je me rends compte qu’une DeLorean est garée juste devant moi, en sustentation au dessus du trottoir. (á Marseille, la règle est de garer à cheval entre la chaussée et le trottoir)
A bien y regarder, la DeLorean est une C5, c’est même celle de mon voisin. Et elle n’est pas en sustentation, mais posée sur 4 crics. Dans la rue, mon voisin en bermuda et habillé à la diable regarde ce qui reste de sa voiture avec incrédulité. Un des crics est à lui, les trois autres à 3 voitures fracturées sur le trottoir d’en face.
Les voleurs ont été sympas de lui laisser les crics. Parfois ils laissent 4 parpaings.
Le douzième arrondissement, c’est plus ce que c’était…
J’ai eu du mal à compatir sans pouffer tant je pensais à Doc et Marty…
La prochaine fois, ça tombera peut-être sur moi….
]
Tu-tutu, ah, quelqu’un m’a rajouté dans un cercle dans Google+ Tu-tutu, ah, un autre.
Tu-tutu, quelqu’un me cite sur Twitter. Tu-tutu, ah, un message électronique pour me dire que quelqu’un s’est abonné à mon fil Twitter.
Tu-tutu, la FMF (???) sollicite mon opinion sur ce qu’elle doit faire maintenant qu’elle n’a pas signé la convention. Ben, sais pas…
Tu-tutu, quelqu’un a +1 une note sur Google+
Tu-tutu, ah, on me recause sur Twitter.
Bref, ma nuit et celle de mon épouse commençait à ressembler à un groupe de parole de R2-D2 pour les aider à dépasser le handicap de leur bégaiement. J’ai sauté (mollement) sur iPhone et iPad et j’ai tout reconfiguré en mode silencieux.
Dodo, enfin.
Cela m’a fait poser par ricochet la question brûlante de l’utilité de Google+. Par exemple, +Françoise Soros (aka @kiwfranc) a cité ce matin un article intéressant sur la dépendance que nous nous créons vis à vis du numérique. Je ne peux pas vous lier cet article, précédé par les quelques lignes de commentaires de Françoise car elle l’a publié en mode « cercles étendus », donc en non totalement public. Je pourrais le partager sur mon fil Google+, en mode public, mais bon, on fait quand même mieux en terme d’ergonomie de partage, surtout pour un média social.
[Si vous n’avez pas compris un seul mot à ce paragraphe, c’est du Google+, et à terme je ne pense pas que vous loupiez grand chose.]
Google+, c’est Twitter sans la limitation des 140 caractères, avec des fonctionnalités impressionnantes (les « Bulles », wouauouh!), mais qui ne me paraissent pas trop utiles, en tout cas pour mon utilisation actuelle des médias sociaux. La levée de la limitation des 140 caractères est paradoxalement la principale limite de Google+. On peut y « traiter » beaucoup moins d’informations que sur un fil Twitter. Et Google+ est dépourvu des outils que mettent à notre disposition même la plus indigente plateforme de blogs. Je ne dirais quand même pas que Google+ est la somme des inconvénients des blogs+twitter, mais en tout cas on est loin de la somme de leurs avantages.
Je crois aussi que la petite irritation, néanmoins amusée quand j’utilise Google+ tient beaucoup dans le fait qu’il s’agit encore d’un autre média social qu’il faudra tout de même prendre en compte d’une façon ou d’une autre.
Encore un.
Vive Marseille, ce matin je suis allé à Malmousque (en bus); 3 jeunes touristes s’installent derrière nous les deux garçons vont nager un long moment laissant seule la jeune fille entourée de son sac à main et leur saccoches. Au bout d’un aussi long moment mon voisin un Marseillais de mon âge (51 ans) se lève vers la jeune fille et lui dit quelque chose,… elle reste pétrifiée. Puis reviennent les deux jeunes garçons et là j’entends ce qu’il leur répète: « vous n’êtes pas sur la côte d’azur, vous avez failli tout vous faire voler. Deux jeunes étaient derrière votre copine le scooter allumé prêts à démarrer avec le sac à main. Quand ils ont vu que je les regardais ils n’ont rien fait. »
Les deux garçons: « merci Monsieur… Marseille c’est la jungle. La prochaine fois on se mettra juste devant vous ». A Marseille on n’a même pas besoin de se faire voler on se charge de vous faire imaginer que vous avez failli être volé… Je comprends pourquoi nous ne sommes pas envahis par les hordes de touristes de la côte d’Azur.
Bonnes vacances
Le coup des parpaings je l’ai déjà vu faire par épisode.
1 jour: on voit 2 parpaings posé au pied d’un arbre devant le parking.
2 ème jour : rien
3 ème jour: 2 nouveaux parpaings
4 ème jour: rien
5 ème jour: je suis malade.
6 ème jour : comme j’ai dormi le jour , je passe la nuit au balcon et vers 2 heures je vois deux « ouvriers » poser les parpaings sous la voiture du voisin. Un coup de sonnette et 10 mn après j’ai assisté à un match de boxe. Poids lourd contre jeunes coqs. Dommage, ça a pas duré longtemps. Mon voisin était un ancien boxeur. Une montagne de chair à faire peur mais doux comme une crème.
Mais faut pas le chercher sinon il a l’anesthésie facile…