Deux débats sur le Mediator

Totalement par hasard pour l’un et parce qu’on me l’avait signalé pour l’autre, j’ai écouté ces deux débats sur France-Inter et LCP:

A écouter/à voir pour se faire une idée sur cette histoire, avant la lecture du rapport de l’IGAS qui devrait être publié à la mi-janvier.

7 Replies to “Deux débats sur le Mediator”

  1. Ceci dit, peut-on comparer les dégâts du DES avec celui du MEDIATOR ?

    il est vrai que la « période d’exposition » au DES a durée 40 ans (1940 à 1980).

    Il est vrai, aussi, que la population » à risque » n’est pas tout à fait la même.

    1. Il restera sûrement difficile d’estimer précisément le nombre de patients victimes du BENFLUOREX avec un bénéfice du doute qui risque de toujours profiter au « médicament » (j’ai lu un courrier de la firme datant du 03/12 qui cherche déjà à surfer là-dessus, comme quoi la guerre de communication ne s’arrête jamais…). Pour le DIETHYLSTIBESTROL les complications sont une signature devenue évidente au fil du temps.
      Le DIETHYLSTIBESTROL est toujours commercialisé sous le nom commercial de Distilbene° avec un SMR faible dans le cancer de la prostate (métastatique en échappement thérapeutique).
      Fiche de transparence:

      Cliquer pour accéder à ct032490.pdf

      Résumé des caractéristiques du produit:
      http://afssaps-prd.afssaps.fr/php/ecodex/frames.php?specid=68600838&typedoc=R&ref=R0132579.htm
      La revue Prescrire estime sa balance bénéfices-risques défavorable en avril 2007 avec de nombreuses complications cardio-vasculaires. Elle s’étonne d’un taux de remboursement passé de 35% à 100%… et conclut à une exposition de trop de patients pour une balance bénéfices-risques défavorable dans l’indication cancer de la prostate.
      A quel genre de cancers en phase terminale pourrait-on réserver le BENFLUOREX pour ne pas le classer définitivement dans la rubrique des « poisons »?

  2. le débat sur france culture est bien mais attristant:sur les difficultés du controle parlementaire exprimés par notre collègue Bapt, sur le coté réponse à tout technocratique de la « courageuse » reprèsentante de l’AFSSAPS,je ne partage pas les préjugés de P.Even sur l’objectivité de l’IGAS ils savent taper dur le cas échéant mais si les procédures ont été respectées cela tournera court ! il faut effectivement un juge pour avancer sur la responsabilité politique alors Bertrand en haute cour vers 2025 ?
    la seconde partie de la lettre de mission de l’IGAS sur l’organisation générale de la pharmacovigilance aboutira certainement à un résultat plus intéressant avec peut etre meme des modifications possibles
    je ne parle pas de la lettre Servier aux médecins qui est affligeante comme l’était l’interview dans le Monde,j’espère qu’ils n ont pas payé un communicant de « crise »

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