Bon, comme chaque fois, je n’arrive pas à mettre une seule vidéo:
J’adore cette version de So Far Away (je sais que je l’ai publiée hier sur Twitter, je le dis pour ceux qui me font remarquer ma sénilité débutante quand je radote 😉 ). Grand moment…
Pour tuer le temps, rien de mieux qu’un petit jeu sur iPhone. En voici quelques-uns qui me plaisent bien. Je vous ai aussi indiqué entre parenthèses les cas où une version gratuite est disponible.
Le but est d’amener la friandise dans la bouche de la petite bestiole verte (OmNom de son petit nom) en coupant les bonnes cordes et en utilisant différents accessoires. Excellent petit jeux, mes enfants en sont fous. S’il ne devait en avoir qu’un…
Un jeu de plateforme dont l’univers est très attachant et vaguement inquiétant, comme peut l’être un rêve. Les derniers niveaux sont particulièrement difficiles (ceux où il faut tuer la souris maléfique, gnac gnac gnac…)
Un jeu polonais qui vous met dans la peau d’un skipper. Ce n’est pas une simulation, mais on peut régler différents paramètres pour gagner les régates.
Un grand classique de l’App Store (>2400000 téléchargements) que je retrouve toujours avec plaisir. J’aime bien les différents univers et le contrôle par l’accéléromètre du téléphone.
L’exception de la liste. Un succès énorme (>6700000 téléchargements), j’ai les deux versions, et même l’aigle qui détruit tout sur son passage et j’ai pas mal joué, mais sans passion. Le jeu est assez répétitif et je me suis lassé finalement assez vite. Bref, un peu de mal à comprendre un tel succès. A essayer quand même…
J’en profite pour vous redonner cette excellentissime adresse: iphon.fr et/ou @iPhon.fr, qui publie tous les jours une liste d’Apps gratuites ou en promotion (le plus souvent temporairement), et notamment beaucoup de jeux.
Nicolas Sarkozy a chargé fin décembre le député UMP et chirugien Bernard Debré de rédiger un rapport sur l’affaire du Mediator, selon France Info. Le rapport, qui devrait inspirer une loi, sera remis en mars au chef de l’État et au ministre de la Santé, Xavier Bertrand, précise la radio.
Bernard Debré y préconisera que l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) soit financée directement par l’État et non par l’industrie pharmaceutique, et proposera également de rendre publique la liste des contrats qui lient les professeurs de médecine à des laboratoires pharmaceutiques.
Lu sur lci.fr ce matin.
Une question et une remarque.
La question: comment connait-on le contenu d’un rapport un peu plus de 1 mois avant qu’il soit remis officiellement? Si le rapporteur l’a déjà écrit, pourquoi ne pas le remettre maintenant? Cela implique aussi que l’affaire du Mediator® est close, que tout est connu et rien de nouveau va être connu, par exemple entre maintenant et mars…
La remarque: cela fait pas mal d’années que les experts des agences et des sociétés savantes, entre autres les PU-PH remplissent consciencieusement leur déclaration de conflit d’intérêt. Certes, on ne connait ni les montants ni la nature des contrats, mais on connait l’existence de liens. Est-ce que cela a empêché les vilains doutes de collusion dans l’affaire du Mediator®? Est-ce que, actuellement, ces déclarations permettent sereinement au lecteur d’un avis de l’Afssaps/HAS ou d’une recommandation de l’ESC de faire confiance à un texte écrit par des auteurs qui ont un lien financier avec les firmes pharmaceutiques qui commercialisent un produit concerné par cette recommandation/avis?
Mais le problème réside aussi ailleurs.
Faites-vous donc confiance aux dernières recommandations de l’ESC sur la place donnée à la dronédarone, commercialisée et développée par Sanofi, dans la prise en charge de la fibrillation auriculaire, en sachant que 40% des rédacteurs ont un lien financier avec cette firme?
Bon, la question et la réponse ont peu d’importance.
En effet, ces recommandations guident non seulement notre pratique courante, mais aussi peuvent potentiellement servir de base médico-légale.
Vous êtes dubitatifs devant ces recommandations. Vous débutez chez un patient sans cardiopathie un traitement par amiodarone/sotalol/flécaïnide. Le patient présente un effet secondaire sévère. Lui ou sa famille vous cherchent des noises en vous collant sous le nez (ou celui d’un juge) ces recommandations où la dronédarone passe avant l’amiodarone et les autres anti-arythmiques.
Comment allez-vous vous justifier? En dégainant le magazine Prescrire et votre quête d’indépendance en face de recommandations européennes (et incidemment américaines)?
Cette situation est un peu caricaturale car étant donné les doutes actuels sur la sécurité du produit, et la réévaluation en cours de sa balance bénéfices/risques par l’EMA, vous ne risquez probablement rien.
Mais cela sous-entend qu’il est nécessaire d’aller au delà de la déclaration des conflits d’intérêts dans les sociétés savantes ou les agences de régulation, il faut qu’il n’y en ait plus.
Demain va se dérouler à Paris le point d’orgue d’une opération commerciale dont le but est de donner un coup de fouet aux ventes un peu flageolantes d’un médicament à l’efficacité objectivement difficilement perceptible.
Je souhaite à tous mes confrères qui vont y participer un très agréable voyage et une bonne réunion.
Si les choses se déroulent comme je l’espère, dans quelques jours, je pourrai vous parler un peu plus longuement de cette très croustillante opération de sauvetage.