Aujourd’hui, c’était une journée particulière.
Ce matin, je re-reçois une invitation pour assister au débat sur la Santé organisé par le Nouveau-Centre.
Je préfère nettement cette version.
Bien évidemment, elle est quand même très drôle étant donné que, hasard complet ou non, elle corrige presque point par point ce qui m’avait tant fait rire dans la première version:
Bonjour,
Nous nous permettons de vous contacter afin de vous inviter à venir débattre sur la santé en France lors d’une convention, ouverte à tous, organisée par le Nouveau Centre. Elle aura lieu le lundi 13 décembre à l’Assemblée nationale.
Plusieurs thématiques seront abordées autour de trois questions centrales : comment garantir une équité de soins pour tous les patients ? Professions de santé : des vocations en danger ? Financement de la santé : dépenser plus ou dépenser mieux ?
Votre implication et la qualité de vos billets ont attiré notre attention et nous pensons que la table ronde sur les vocations des professionnels de santé pourra particulièrement vous intéresser.
Nous vous invitons à venir consulter le programme complet ainsi que la liste des intervenants et à vous inscrire en ligne sur : http://www.nouveaucentre.fr/categorie/conventions-thematiques/sante
Nous restons à votre disposition pour toute question éventuelle,
Bien cordialement,
L’équipe du Nouveau Centre
J’adore notamment l’entame par un bonjour un peu limite du point de vue de la forme, mais qui a l’avantage d’être épicène.
Un peu plus tard, grâce à Twitter, je suis tombé sur ce second texte, tout à fait hallucinant, dont Dominique a très bien parlé dans cette note:
Il était tellement urgent de répondre à l’attaque du Canard Enchaîné en se défaussant assez peu élégamment sur l’Afssaps, (qui a d’ailleurs mis à jour aujourd’hui sa chapelle expiatoire) que les rédacteurs de ce texte en ont oublié 5 des 6 missions pourtant attribuées à la HAS:
Brûlez vos référentiels, éconduisez gentiment les évaluateurs de vos cliniques et hôpitaux, ôtez vos sceaux HON, la HAS ne s’occupe apparemment plus de toutes ces broutilles.
Ce texte sent la sueur, mais pas celle du travail.
La Nef des Fous (fragment). Jérôme Bosch. Musée du Louvre