Il est possible, je dis bien possible, que j’ai trouvé une forme veineuse d’un syndrome du défilé.
J’en suis encore tout étonné.
La clinique est plutôt évocatrice, par ailleurs les nombreux médecins consultés s’y cassent les dents depuis un an et demi, ce qui est aussi assez évocateur.
J’ai jeté un coup d’oeil au doppler, et une manœuvre d’Allen à peine esquissée abolissait tout flux veineux. Par ailleurs, un doppler récent était considéré comme normal.
L’angioscanner, récupéré aujourd’hui semble être en faveur d’une compression musculaire, a priori un scalène.
Mais je ne sais pas, je suis encore dubitatif. J’ai notamment l’impression que le radiologue a été assez peu à l’aise dans sa conclusion (je veux dire encore moins qu’un radiologue d’habitude).
La clinique et le doppler me rendent plutôt confiant. Mais les examens cliniques et paracliniques de ces syndromes qui sont souvent fonctionnels et dynamiques sont toujours aux confins du physiologique et du pathologique, ce qui explique leurs faibles performances individuelles. Et le faisceau de présomption est parfois difficile à réunir.
Demain ou après demain, je montre le CD à un excellent chirurgien du CHU pour voir ce qu’il en pense.
Si c’est bien ça, champagne!
Après, il faut espérer que la rééducation suffise.
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Ici, un très excellent diaporama (qui détaille notamment toutes les manœuvres cliniques).