Merci Nine pour cette fabuleuse vidéo où l’on voit André Arthur parler de la grippe A H1N1.
Je ne connaissais pas André Arthur, mais Wikipedia a un peu éclairé ma lanterne.
Le fond très café du commerce, voire un peu poujadiste m’a fait sourire, mais pas tant que ça car je suis totalement perplexe devant cette grippe et les réactions totalement irrationnelles qu’elle déclenche.
Heureusement, peu de patients me demandent ce que j’en pense. Ma réponse est toujours la même: je ne sais pas et non, je ne me suis pas fait vacciner.
Ce qui est terrible dans cette histoire, c’est qu’elle se terminera plus ou moins mal de toute façon.
Première option, il ne se passe rien ou pas grand chose, le gouvernement et les responsables médicaux se sont ridiculisés, 1.5 milliard d’euros dilapidés alors qu’on en aurait bien besoin… C’est un moindre mal, mais un boulevard laissé à toutes les théories du complot, aux mouvements sectaires… Bref, à tout un tas de gens qui ne gagnent pas à être connus.
Deuxième option, la pire, grosse deuxième vague (la première est déjà passée, il paraît). Je ne suis pas certain que les mesures instaurées, notamment à cause de l’arrivée tardive des vaccins et du bordel organisationnel dûment accrédité qui règne dans notre pays soient réellement efficaces. Et là, tout le monde va souffrir: morts, ruées vers les centres de vaccination… Et là aussi, perte de crédit pour les professionnels de santé, mais pour les sans grades, cette fois-ci.
La forme est excellentissime.
J’adore ce parler québécois qui me rappelle de si bons souvenirs: pantoute, pogner, la grippe « mexcaine », les matantes…
Montréal 1997, c’est si loin.
Qu’est-ce que je regrette ne pas y être retourné, ou même avoir la possibilité proche de le faire.
Mon Dieu, comme j’aime ce pays et ses habitants.
Grange Blanche 
T’as bossé au Québec? C’est un des trucs qui me tenterais bien… Tu nous raconteras un jour?
Oh, il n’y a pas beaucoup à dire.
J’ai passé 8 semaines là-bas à la fin de mon externat. Je suis allé aux urgences à l’Hôtel Dieu et en cardio à St Luc.
J’avoue que je n’ai pas beaucoup de souvenirs du boulot…
A part le carvédilol qu’on commençait à donner aux insuffisants cardiaques et qui m’avait émerveillé et une femme avec une psychose hallucinatoire chronique dont les gentilles voix parlaient en français et les méchantes en anglais!
Mais j’en ai tiré que toute expatriation professionnelle est une expérience qui n’a pas de prix.
Ca s’est bien vrai, aller travailler ailleurs c’est le top. Etre loin de ses références habituelles, créer une nouvelle image de soi aux autres, c’est bien et puis découvrir la vie ailleurs, c’est vraiment bien.
http://www.youtube.com/watch?v=lZAaEZAzGf0
Bon matin!
http://gkierzek.blog.lemonde.fr/
Un collegue a toi qui a fait le grand saut…A Toronto pour un an, sans doute pas marie, pas d enfants, pas de credits immobiliers sur le dos….
Au fait il y avait des commentaires sur ton blog d un medecin canadien…Il est reparti en hibernage car je ne le lis plus.
Et n oublions pas dans le grand grand froid, le petit urgentiste roux qui va bientot revenir dans la douce France, cher pays de son enfance….
Putain que c’est bon à entendre !!
Oh! La! La! Abdré Arthur, un bouffon ce gars.
L’extrait date du printemps, pendant la première vague, au début même. Depuis, il y a eu des morts et les cas augmentent de jour en jour. De olus, on a plus de connaissance sur cette grippe; attaque les jeunes, les femmes enceintes etc.
Le grand froid, ça me fait bien rire. L’été dernier, dans ma petite ville nous avons eu une saison assez chaude, entre 30 et 35, pas mal. Le froid dure 1 mois et demi. Pas si mal. Mais la neige, moins drole.
Je ne sais même pas si on a l’équivalent en France!