Ambulances héliportées (2)

Le NYT vient de publier un nouvel article sur l’activité des ambulances héliportées de l’armée américaine en Afghanistan.

J’avais parlé du premier article ici.

Rien de très nouveau, donc, mais l’article souligne le courage insensé des Medics.

Par ailleurs, au décours de l’article, une petite phrase en dit très long sur le moral des troupes américaines:

At the airfield, the crews had talked about what propelled them. Some of them mentioned a luxury: They did not wonder, as some soldiers do, if their efforts mattered, if this patrol or that meeting with Afghans or this convoy affected anything in a lasting way. Their work could be measured, life by life. They spoke of the infantry, living without comforts in outposts, patrolling in the sweltering heat over ground spiced with hidden bombs and watched over by Afghans preparing complex ambushes. When the Marines called, the air crews said, they needed help.

Leur luxe, c’est qu’ils savent que leurs efforts sont mesurables et servent à quelque chose, sauver des vies.

Fait très remarquable, étant donné les circonstances, en général, il se passe moins de 60 minutes entre l’appel d’une unité pour évacuer un blessé et l’arrivée de ce dernier à un poste médical.

°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0°

As Afghan Fighting Expands, U.S. Medics Plunge In. By C. J. Chivers. The New York Times. Published: June 12, 2010.

(Ne délaissez pas le reportage photo, dans la colonne de gauche)

2 Replies to “Ambulances héliportées (2)”

  1. Les fameuses 60 minutes c’est le « scoop and run » à l’américaine…. merci pour le lien! Comme beaucoup j’ai une admiration sans borne pour ceux qui portent le soin dans les conditions les plus difficiles, qui risquent leur vie pour aller chercher les blessés. J’ai également une vraie fascination pour les photographes de guerre, qui ne sont que spectateurs (c’est dur de n’être que spectateur quand on voit des horreurs) et qui risquent leur vie pour rapporter des images, des preuves, un témoignage sur ce qui se passe. Belles photos dans ce reportage.
    Enfin, ce genre d’histoire me rappelle à chaque fois un petit refrain (sur l’air d’une BO connue) : « ….that suicide is painless, it brings on many changes, and I can take or leave it if I please… » (avec le bruit d’un hélico en fond sonore)

Laissez une réponse

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

%d blogueurs aiment cette page :