Moi, c’est Bach!

Un lecteur vient de m’envoyer ce message au sujet de la mort d’Oliver Sacks, que j’avoue ne connaître que par la série d’articles qu’il a écrit récemment pour le NYT:

Au cas où vous jugeriez cette proposition de texte intéressante vous pourriez éventuellement la publier quelque part sur le site : Oliver Sacks, célèbre neurologue américain vient de mourir à l’âge de 82 ans. Pourquoi aborder ici ce sujet? tout simplement pour l’importance que le Dr Sacks a toujours accordée à la musique, omniprésente sur ce site animé par un cardiologue.

Voici quelques phrases relevées sur Time à l’adresse http://mobile.nytimes.com/2015/08/31/science/oliver-sacks-dies-at-82-neurologist-and-author-explored-the-brains-quirks.html?_r=0

A skilled pianist, Dr. Sacks often wrote about the relationship between music and the mind, eventually devoting a whole book, “Musicophilia” (2007), to the subject.

Referring to Nietzsche’s claim that listening to Bizet had made him a better philosopher, Dr. Sacks said, “I think Mozart makes me a better neurologist.”

“I haven’t heard of a human being who isn’t musical, or who doesn’t respond to music one way or another,” he told an audience at Columbia University in 2006. “I think we are an essentially, profoundly musical species.

Je retiens de Oliver Sacks le dernier paragraphe de son dernier article, Sabbath:

And now, weak, short of breath, my once-firm muscles melted away by cancer, I find my thoughts, increasingly, not on the supernatural or spiritual, but on what is meant by living a good and worthwhile life — achieving a sense of peace within oneself. I find my thoughts drifting to the Sabbath, the day of rest, the seventh day of the week, and perhaps the seventh day of one’s life as well, when one can feel that one’s work is done, and one may, in good conscience, rest.

Moi, j’aime Bach depuis longtemps. Il a écrit des musiques merveilleuses, mais aussi des trucs que je trouve très chiants (La Passion selon St Matthieu…). Dans les musiques merveilleuses, ma préférée est le prélude de la suite N°1 pour violoncelle.

Je ne sais pas pourquoi, mais à chaque fois que je l’écoute, notamment avec ses hésitations et ses emballements, je me dis que cette musique, c’est la Vie. Cette musique est tellement humaine qu’elle en devient inhumaine, divine surhumaine.

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