Comme tous les trois ans, depuis pffff, une éternité, j’ai échangé ma « vieille » Yaris contre une flambant neuve. Comme il y a trois ans, j’ai repris une hybride, finition Style.
La motorisation est identique, mais Toyota a amélioré en trois ans tout un tas de petits détails, qui font que j’éprouve un plaisir renouvelé à la conduire.
L’insonorisation, qui est bien meilleure, permet d’amortir le bruit de moulin à café que fait le moteur thermique quand on le sollicite un peu. Les rétros qui se rétractent automatiquement ou à la demande sont parfaits.
L’intérieur a été revu, et Toyota a enfin fait un sort à l’horrible pommeau de levier de vitesse bleu. Ce n’est pas encore le petit joystick qui me plait tant sur certaines Auris et les Prius, mais c’est déjà nettement mieux. Les finitions sont enfin acceptables, notamment il n’y a plus de jour entre la boite à gants et son couvercle!
Par contre, je trouve les sièges bien moins chatoyants au regard, pas bien grave…
L’écran tactile est nettement meilleur que le précédent en terme de sensibilité et de luminosité.
Je n’ai pas encore testé la consommation qui devrait être la même que l’ancien modèle. Je faisais du 5,1 l/100 en ville, avec un record à 4,9. Malgré ma conduite de sénateur, je suis donc très très très loin des 3.8 annoncés fièrement par Toyota. 3,8, c’est sur glace, en descente avec vent arrière, toutes voiles dehors et tracté par 8 chiens Husky sibériens dopés à l’EPO. Mais à Marseille, c’est 5,1, ni plus ni moins.
Malgré la motorisation identique, je la trouve un poil plus nerveuse. Je ris rien que d’avoir écrit cette phrase. Comme je l’ai déjà dit, la Yaris Hybride est une voiture très hypothyroïdienne. J’ai eu une fois du mal à dépasser des cyclistes du dimanche dans une pente un peu raide (vers le Castellet pour les connaisseurs).
C’est en ville à plat, que cette voiture est une pure merveille. Cela tombe bien, c’est mon utilisation principale. Petite, elle se glisse silencieusement dans la circulation, et ce silence permet d’apprécier Fade Out Lines sur son excellente sono, ou les plus subtiles variations harmoniques des insultes fleuries que se lancent parfois les automobilistes marseillais dont la courtoisie et le flegme sont légendaires.
J’ai hâte de l’essayer sur un Marseille-Lyon. La précédente étant déjà très bien, je ne devrai pas avoir de mauvaise surprise.