E lucevan le stelle. Tosca

E lucevan le stelle,

ed olezzava la terra

stridea l’uscio dell’orto

ed un passo sfiorava la rena.

Entrava ella fragrante,

mi cadea fra le braccia.

O dolci baci, o languide carezze,

mentr’io fremente le belle forme disciogliea dai veli!

Svanì per sempre il sogno mio d’amore.

L’ora è fuggita, e muoio disperato!

E non ho amato mai tanto la vita!

 

Et les étoiles brillaient,

Et la terre avait des senteurs,

La porte du jardin grinça,

D’un pas elle effleura le sable.

Elle entra, parfumée,

Et elle tomba dans mes bras.

O doux baisers ! ô caresses langoureuses

tandis qu’en tremblant je délivrais les belles formes de leurs voiles

Il a disparu pour toujours, mon rêve d’amour.

L’heure s’est envolée, et je meurs, désespéré !

Et je n’ai jamais autant aimé la vie !

E lucevan le stelle. Tosca. G Puccini

8 Replies to “E lucevan le stelle. Tosca”

  1. Mica male !
    Lucevan pour lucevano / cadea pour cadeva, discioglea our discioglievo ? . Du dialecte Toscan ancien ? Quelqu’un sait ?

    MAis heu…. et ça ?

      1. Ha ha !
        Curieusement les deux (Avalon et A long way to Tipperary) se retrouvent …. à l’Est d’Eden dans la bande son.
        Mais ….
        Avalon ou de moins ses auteurs /interprêtes furent (ouais, furent) condamnés poiur plagiat par le dépositaire des droits de Puccini. Dans IMbd ils disent « basé sur Tosca » , ma non è vero ! http://www.imdb.com/title/tt0048028/soundtrack

      2. Quart d’heure culturel :
        Puccini est toscan.
        Il ne parle pas italien mais une langue locale, comme tous les habitants de la péninsule (chaque région sa langue, avec variations locales…).
        Il faudra attendre l’unification politique du pays, les guerres de Garibaldi, le roi « Victor-Emmanuel » mais surtout la réception de la télévision (dans les années 50) pour que l’Italie parle d’une seule voix, du nord au sud.
        De nouveau, nous assistons au renouveau des langues locales, avec chaines télévisées et radios dédiées, dotées de fortes audiences.

        la France a connu ce phénomène une génération plus tôt (voire deux) avec l’école républicaine, laïque, gratuite et obligatoire, sous la III République.

    1. Ce n’est pas du dialecte Toscan. C’est bien de l’italien comme on le parlait autrefois, et qu’on utilise encore aujourd’hui lorsqu’on a besoin de ce que l’on appelle une « licence poétique ». De plus il y a une petite erreur dans le texte. On n’écrit pas « la rena » (le sable), lais « l’arena » (c’est d’ailleurs de là que vient le mot « arène » = surface recouverte de sable).

  2. Quelqu’un qui aime Puccini et Placido Domingo ne peut pas être franchement mauvais : je lirai désormais avec plus d’attention les posts de Grangeblanche…
    LOL

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