Je viens de terminer l’œuvre de John Kennedy Toole et je relis les commentaires que certains parmi vous avaient faits en juin dernier.
Difficile à classer ce bouquin, et en effet impossible à résumer.
J’ai eu un peu de mal à progresser dans les catastrophes d’ampleur nucleyère que ne manque pas de provoquer le moindre fait, geste ou parole du héros Ignatius Jacques Reilly.
Le récit est très (trop?) touffu et il faut s’accrocher pour traverser les délires qu’Ignatius couche sur ses cahiers Big Chief et savourer l’apothéose finale qui débute quand ce dernier se rend à la soirée de Dorian Greene. Je crois aussi que ce qui ma gêné dans ce roman, est l’impossibilité de m’identifier à Ignatius qui est parfaitement hors du commun.
D’un autre côté, depuis hier, les formidables imprécations de Ignatius sur le bon goût, la décence, la théologie et la géométrie me manquent.
A lire, ce bouquin se mérite.