La conjuration des imbéciles (livre)

Je viens de terminer l’œuvre de John Kennedy Toole et je relis les commentaires que certains parmi vous avaient faits en juin dernier.

Difficile à classer ce bouquin, et en effet impossible à résumer.

J’ai eu un peu de mal à progresser dans les catastrophes d’ampleur nucleyère que ne manque pas de provoquer le moindre fait, geste ou parole du héros Ignatius Jacques Reilly.

Source: Mr. Gunn

Le récit est très (trop?) touffu et il faut s’accrocher pour traverser les délires qu’Ignatius couche sur ses cahiers Big Chief et savourer l’apothéose finale qui débute quand ce dernier se rend à la soirée de Dorian Greene. Je crois aussi que ce qui ma gêné dans ce roman, est l’impossibilité de m’identifier à Ignatius qui est parfaitement hors du commun.

D’un autre côté, depuis hier, les formidables imprécations de Ignatius sur le bon goût, la décence, la théologie et la géométrie me manquent.

A lire, ce bouquin se mérite.

Une infirmière à la fenêtre

Je retrouve souvent cette reproduction d’un tableau de Dali dans les hôpitaux et cliniques. Vous remarquerez la papier peint gaufré fibre de verre murale (Merci Dr Stéphane) jaunâtre assez typique du CHU à Marseillle. Je sais depuis peu que c’était un Dali, sans plus. Je ne sais presque rien sur ce peintre et son œuvre.

Pendant très longtemps, j’ai cru que c’était un infirmière en pause éventuellement clope à une fenêtre. Ceci, expliquant dans mon esprit sa popularité dans les services de soins. En général la qualité très médiocre des reproductions estompe les rayures bleues de sa robe et la font ressembler à s’y méprendre à une tenue d’IDE.

Même l’attitude me fait penser à une infirmière, un peu lourde, mais pleine de douceur. Se frotter les jambes contre les mollets douloureux et se reposer sur une jambe, conséquence d’une station debout prolongée me semblaient aussi très caractéristiques d’une IDE.

J’aime bien ce tableau.

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