Poursuite de mon DIU de réadaptation à Tours (2)

La semaine s’écoule tranquillement et j’aime de plus en plus cette ville. J’en viendrais presque à la comparer à l’incomparable Lyon. Je la traverse matin et soir en variant les itinéraires pour aller suivre les cours de DIU. Voici quelques photos glanées ça et là.

Les hôtels particuliers du Boulevard Beranger. On s’imagine volontiers que les notables tourangeaux y organisent des messes noires orgiaques. Depuis l’ancien régime où les nobles devaient en effet occuper leurs très longues journées d’oisiveté par des parties fines (le cabinet érotique de Catherine II est éloquent) les gens s’imaginent cela, surtout dans les petites villes. Je pense plutôt qu’ils doivent passer leurs journées à ouvrir et fermer leurs volets.

J’ai toujours aimé le charme mélancolique des vieilles enseignes qui devaient faire la fierté du patron dont le nom s’affichait si grand, petit Ozymandias de quartier, ou des écorchés de maisons. Qu’avait-il sous ce toit? Qui a peint ces fleurs qui décoraient un couloir, qui allait où? Qui déambulait dedans? Ces images me rendent la mort très présente.

Juste à côté de Bretonneau à la limite de Tours et de La Riche. L’affiche doit rendre les habitants de cette dernière assez nerveux.

Suivez les pointillés. Que donne la figure vue de haut?

Le café est un breuvage qui fait dormir quand on n’en prend pas (Alphonse Allais).

Les énormes Gargantua et Pantagruel.

Quelques diapos en vrac des souvent excellents cours. Parfois y a des trucs un peu bizarres mais le niveau est vraiment top. Je trouve des tas de bonnes idées à appliquer afin d’apporter aux patients la meilleure réadaptation possible. Entre les cours je téléphonais ma liste de courses à mon directeur (cycloergomètre à bras, doppler crayon…).

Ma très sympathique voisine kiné s’est parfois un peu perdue en route (je n’ai pas fait mieux, je twittais à ce moment). Je crois me rappeler qu’elle m’a dit que c’était un zentangle.

Je pense à toi.

Une autre vue du superbe jardin botanique de la ville.

Je ne suis pas facilement influençable, je n’ai pas regardé. (peut-être demain). Tours a par ailleurs une forte tradition compagnonnique.

Franc-maçonnerie et filles à poil, ce libraire aime le mélange des genres. C’est typiquement tourangeau?

Tours, c’est la ville où le passé fit tellement partie du présent qu’on y trouve des plaques de médecins morts depuis des lustres.

La tour Charlemagne.

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