Dans mes pérégrinations, je croise de plus en plus souvent le triste spectacle d’une pharmacie transformée qu’en autre chose qu’un lieu de soin, en marchand de fringues le plus souvent.
Je n’ai pas de penchant particulier pour les pharmacies mortes, mais leur nombre croissant et ma tendresse pour ces lieux me conduisent à regrouper sous ce nom les quelques photos déjà prises. Si vous avez des clichés, n’hésitez pas à me les envoyer, je les publierai régulièrement.
34 rue des Francs Bourgeois, 75003 Paris.
J’ai retrouvé deux articles qui en parlent: en 1992 (les vœux de l’auteur ne se sont pas réalisés) et en 2012 à la fermeture.
Quand le désert avance
C’est la vie qui s’en va
La faute à pas de chance
Ou dieu qui nous foudroie
Et le désert avance
Plus personne n’y croit
C’est notre déchéance
L’impossible combat
Quand le désert avance
Celle des francs bourgeois, quasi en face de chez moi était magnifique. Le pharmacien était un fan de blaireaux à raser et proposait une offre superbe en vrai poils de blaireaux. Il avait gardé le décor d’origine avec ses vitrines et multiples pots et jarres. C’était l’époque des enfants petits alors on y allait souvent… Il a vendu après le décès de son conjoint avec qui il la tenait.
Je me souviens encore de l’odeur des pharmacies, quand j’étais petit j’allais acheter du savon Roger et Gallet pour la fête des mères, et parfois un petit pot pomme cassis alors que j’avais passé l’age :o)
Aujourd’hui j’ai l’impression qu’il n’y a plus vraiment d’odeur spécifique, sans doute la disparition de la préparation des potions magiques.
Les savons R&G! Top!