Le monde angoissant de La Revue Prescrire

Les illustrateurs de La Revue Prescrire (LRP) qui sont-ils? Quels sont leurs réseaux? Quels sont leurs buts?

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L’esthétisme est une notion éminemment personnelle, intime, il est donc toujours délicat et péremptoire de porter des jugements esthétiques. Il est aussi de notre devoir de respecter le travail de l’artiste.

Néanmoins, il est communément admis que les illustrations qui égayent LRP, notamment sa couverture, sont très… très-moches.

couv1couv2Ces illustrations me font systématiquement penser à Drugs, le travail de Brian Lewis Saunders.

J’imagine que chaque mois, les rédacteurs de LRP font ingérer à leurs illustrateurs un mélange de l’ensemble des produits dont ils parlent dans le numéro.

Puis ils regardent le résultat.im4Brrrrrrrr! Si le résultat est beau, ils jugent que les médicaments sont utiles. De toute évidence, ça n’arrive pas souvent……

im5im6 J’ai demandé ce matin sur Twitter si cette mocheté était assumée, ou fortuite. J’avoue que sa remarquable constance depuis des années me fait pencher pour la première solution.

Les réponses ne m’ont pas déçu.

https://twitter.com/DocArnica/status/396161077840723968

https://twitter.com/DocArnica/status/396163664790966272

Certains ont même avancé quelques explications:

https://twitter.com/DocArnica/status/396162304515248129

Une fidélité sans faille aux illustrateurs historiques (ou bien plus prosaïquement des contrats inattaquables), une volonté de faire moche pour faire sérieux, un syndrome post-soixante-huitard refoulé, on ne saura probablement jamais la vérité.

im2J’ai aussi pensé à un motif économique. Peut-être qu’ils ne payent pas leurs illustrateurs? Ces derniers, donc, se vengent. Mais LRP fonctionne pas mal, ils devraient donc pouvoir rétribuer des illustrateurs convenables. Mais ce ne doit pas être cela, trop simple, trop vulgaire.

Peut-être est-ce tout simplement une volonté farouche de forcer le lecteur à se jeter dans la lecture des textes afin de ne plus voir les illustrations. En tout cas, chez moi, ça marche. Je ne regarde jamais une couverture plus de 2 secondes. Quand j’ouvre LRP, je ne sais jamais de quoi ça parle, mais je fonce quand même. Après, je slalome entre les illustrations en apnée, jusqu’à la dernière page. Ouf, prochaine course le mois prochain!

Qui sommes nous?

Les illustrateurs de LRP!

Que voulons nous?

Que vous lisiez les textes, que les textes, rien que les textes de @Prescrire!

7 Replies to “Le monde angoissant de La Revue Prescrire”

  1. Quitte à faire sérieux-sérieux-aride, pourquoi ne pas tout simplement virer les illustrations? (à part les petits bonshommes rigolos pour les niveaux de jugement qui mettent une petite touche d’humour). Le reste est effectivement hyper laid.

  2. Je n’ai quasiment jamais lu prescrire, mais ces dessins sont assez moches… C’est dommage, ça parfois un petit dessin vaut mieux qu’un grand discours, comme on dit…

  3. Ils n’acceptent pas d’articles extérieurs, ils font pareil avec les illustrateurs ; ce sont les enfants des précédents dessinateurs qui se succèdent, dressant haut le drapeau de la laideur artistique 😉

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