Une communauté est un ensemble composé d’êtres vivants qui interagissent entre eux. Ce n’est pas une coquille plus ou moins vide qu’on voudrait bien remplir pour en tirer profit ensuite.
L’adage d’internet est tellement vrai: quand c’est gratuit, c’est vous le produit.
Twitter héberge une communauté de médecins blogueurs ou non qui discutent, rient, agissent ensemble.
Depuis cet été, deux réflexions qui ont eu une certaine audience sont nées de là: les blouses d’hôpital impudiques et les propositions Médecine générale 2.0. Les interactions se sont faites sur Twitter, mais aussi en dehors, sur nos blogs, sur des groupes de discussion, par messagerie électronique. Les outils ne manquent pas pour communiquer autour de Twitter.
Un peu plus récemment, l’initiative des médecins pigeons est partie de Facebook.
Quid des communautés professionnelles qui ont poussé comme des champignons et qui se promettaient monts et merveilles (et monétisation) et se voyaient déjà telles autant de Facebook?
Merci à celui qui se reconnaîtra pour l’image 😉
Comme tout le monde, je me suis inscrit à chacune, j’y suis allé une ou deux fois puis je les ai oubliées (de même que leurs codes d’accès, ou même que j’y étais inscrit d’ailleurs…). Pour écrire cette note, j’y suis retourné encore une fois.
Youhouyouhou, y-a quelqu’un?
Alors, évidemment, nos Marc Montagnedesucre sont un peu chagrins.
En ce moment, c’est Docatus qui paraît le plus en détresse (le community manager s’est évanoui sur la touche envoi?):
Chez MeltingDoc, on est lucide:
Chez Esanum, c’est l’effervescence, la cacophonie de commentaires:
Finalement, toutes ces communautés incontournables devraient peut-être fusionner et former une méta-communauté (incontournable)?
Et si elles en discutaient sur Twitter?
Je leur donne un hashtag: #helpmedicalcommunity