Je suis finalement allé voir l’expo David Hockney au Centre Pompidou. Je connaissais de lui Portrait of an Artist (1972) et A Bigger Splash (1967):

Mais comme toujours, une rétrospective permet d’admirer l’évolution du travail d’un artiste sur des décennies, depuis les années 50 pour Hockney. Son oeuvre immense est sans cesse en mouvement.
Je n’aime pas tout, loin de là. Je n’aime pas sa période « fauve » notamment. Ses portraits du début des années 70 sont marquants, par contre.

Mais je reste sur ma préférence de Portrait of an Artist. J’ai trouvé deux ou trois textes (ici, ici et ici) qui racontent la genèse de cette oeuvre. Parfois, j’ai été déçu de « voir en vrai » une oeuvre, parfois, j’ai été fasciné. Ici, j’ai trouvé l’oeuvre touchante car en tournant autour, et grâce à la lumière rasante des projecteurs j’ai pu remarquer des imperfections des bavures, de nombreux repentirs. C’est tout ce que l’on ne voit pas sur une reproduction. L’harmonie des couleurs et le rendu de la végétation sont éblouissants.
Bon, ce n’est pas ma meilleure expo, celle de Lucian Freud reste pour l’instant hors d’atteinte, mais elle elle m’a permis de découvrir que Hockney n’était pas que le peintre figuratif un peu paresseux que j’imaginais.