Woodkid à Fourvière 2013

J’ai bien failli y aller. Cela ne s’est pas fait.

C’est compliqué, comme on le dit sur Facebook.

Le petit sanglot (?) quand il commence Baltimore’s Fireflies, sur I come back home and start to cry, est un peu curieux, mais j’imagine ce que peut ressentir un lyonnais expatrié (à New-York), sur la scène de Fourvière.

Visiblement, il est ému d’être là. Il en joue avec le public dans la chanson Brooklyn, quand il change Paris par Lyon (Here in Lyon the rain is falling). La fin est énorme avec Run Boy Run, chantée sous une pluie de coussins.

Les coussins (de Lyon), c’est une tradition à Fourvière 😉 .

UsVsTh3m

Vous avez quelques heures à perdre pour rire, être étonnés (ou les deux), vous lisez l’anglais et vous êtes fan de l’humour britannique, je vous conseille donc le site UsVsTh3m.

C’est un immense capharnaüm typique de la toile, qui rassemble des dizaines, des centaines de liens étranges, surprenants, drôles, surréalistes…

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Bonne navigation!

Déjeuner sur le gazon

Il fait chaud, place Antonin Poncet.

Le bouquet de fleurs géant vibre sous l’effet de la chaleur et des cris des enfants qui se baignent dans la fontaine. A la terrasse du « Sud », un couple discute aussi de façon légèrement floue. Monsieur a 45-50 ans, son aspect savamment négligé et son accent marqué le classent d’emblée dans la vieille bourgeoisie lyonnaise un peu décadente. Madame (ou Mademoiselle), blonde méchée, fait plus jeune, et n’a pas d’accent. Sa courte robe fuseau blanche lui va à ravir et souligne ses jolies courbes.

Ce sont de toute évidence des habitués.

Le chef de rang les appelle par leur nom et échange avec eux quelques remarques canailles. Ils se disent, en ne baissant même pas la voix, qu’il y a de plus en plus de problèmes et qu’ils sont malheureusement de plus en plus partout.

Il fait décidément bien chaud sur cette place.

Les mamans, allongées sur la pelouse, ou se déplaçant de banc à banc avec l’ombre que projette le bâtiment de la poste centrale, surveillent la baignade des petits.

Madame a chaud, les convives des autres tables de la terrasse aussi.

Sa trop courte robe et un malencontreux placement de jambes leur laisse en effet  voir son anatomie rasée de frais et défigurée par deux piercings.

Tellement lyonnais…

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