J’ai oublié de vous raconter une histoire assez étonnante qui m’est arrivée il y a quelques semaines.
La belle-fille d’un patient de la clinique me contacte sur mon DECT pour discuter de la sortie proche.
Jusque là, rien d’inhabituel.
Puis elle me demande si je suis « Grange Blanche ».
Devant mon étonnement, elle me raconte que c’est son BlackBerry (et oui, il y en a encore quelques-uns en fonctionnement…) qui a mouchardé.
Alors qu’elle renseignait sur son téléphone mon nom et numéro de DECT, son appareil lui proposait obstinément mon compte twitter qu’elle suit depuis pas mal de temps.
Nous avons ensuite un peu échangé en DM puis en IRL à la sortie de son beau-père.
Rigolo, non?
J’ai l’avantage de ne pas avoir à cacher mon identité de blogueur/twitter et de ne pas avoir honte de ce que je fais sur internet. J’ai trois patients sur mon compte Facebook que je n’utilise que pour diffuser les notes de ce blog. Sur Twitter, je ne sais pas, et cela m’importe peu, car tout est transparent pour moi.
Par contre, cette histoire est à prendre en compte pour ceux qui souhaitent maintenir une frontière imperméable entre leur activité sur internet et dans la vraie vie. L’interconnexion automatique des différents réseaux (WordPress/Twitter/Facebook/Linkedin/Viadeo…) que font tous nos téléphones intelligents/tablettes/Mac/PC peut être à double tranchant.
Par le passé, j’ai eu quelques surprises en regardant ma liste de contacts et en retrouvant des patronymes/situations professionnelles dont je n’avais jamais entendu parler.
En fait, il s’agissait de blogueurs/twitters dont je ne connaissais que le pseudo.
Je me suis dit au moins une fois que l’institution qui employait un de mes contacts ne devrait absolument pas faire le lien entre sa vie IRL et sur la toile…
Merci à la suiveuse sur Twitter, qui se reconnaîtra, pour avoir partagé une excellente discussion, et tous mes voeux pour la santé de son beau-père.